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 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah

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C. Andréa Williams
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C. Andréa Williams
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« Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Empty
MessageSujet: « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah   « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Icon_minitimeDim 4 Déc - 22:37

Noah & Loreley

« Si seulement ça pouvait être une blague… »

« Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Photo_80787487_2 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah GRIM.219668.4.0 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Ryan-Gosling-100x100 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Photo_79503742_avatar_20 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah 00000012-7831 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah 6864.thumb

Freaking me out – Simple Plan



« Williams ! » Lorsque le professeur avait dit mon nom au début de l’année, lorsqu’il avait eu la ô combien merveilleuse idée de demander à ses étudiants de devenir des tuteurs, j’avais d’abord cru à une blague. Pour la simple et la bonne raison que je n’étais qu’étudiante en troisième année, et les tuteurs étaient généralement des gens de quatrième, ou de cinquième année ! Mais visiblement, ils me trouvaient assez bonne pour aider des premières années en difficultés. « Vu qu’il paraît que vous êtes patiente et altruiste… (c’était moi ou le prof se fichait de moi ? Non parce que c’était soit ça, soit il me confondait avec une autre… la patience, encore, parfois, je veux bien, mais l’atruisme…) Je vous ai mis un cas un peu particulier. Vous vous occuperez de Daniels. Noah Daniels. » Vous voulez savoir quelle réaction j’avais eu lorsque le prof d’économie avait prononcé ce nom ? J’avais éclaté de rire. Si si ! Intérieurement je veux dire. Parce qu’extérieurement, j’étais encore trop choquée pour réagir convenablement. Okay les gars, c’est très drôle, très très drôle… Maintenant dîtes moi : elle est où la caméra ? Non, parce que là, ça ne pouvait être qu’une bonne, grosse, grosse, grosse blague. Noah Daniels. Noah. Lucas. Daniels. Sérieusement ? Ils voulaient que MOI, Loreley, je donne des cours à ce… Daniels de merde ? Passez-moi une corde ou un flingue direct, ça vaut mieux ! A la fin de l’heure, j’étais allée voir mon prof, le suppliant de changer mon « élève ». Tout, mais pas lui. Même l’étudiant étranger qui ne parlait pas un mot d’anglais et bavais en cours en matant des photos de Scarlett Johansson nue c’était préférable ! Sauf que…
Je fermais les yeux, me massant délicatement les tempes, poussant un long, long, long soupir, en consultant l’horloge de mon BlackBerry posé sur la table devant moi. Il était en retard. Je lui avais dit par sms de me retrouver à la bibliothèque à 10 heures précises, et il était 10 heures deux. Quoi ? Vous me trouvez pointilleuse ? C’est peut-être parce que j’allais être obligée de me coltiner un crétin de footballeur qui ne pensait qu’à son ballon et à draguer tout ce qui portait jupon, au lieu de bosser. Comment vous voulez donner des cours de soutien à un type qui s’en fout royalement ? Autant (et pardonnez-moi cette expression vulgaire et vieille comme le monde…) pisser dans un violon ! 10 heures trois. Je me levais d’un bond, me mettant à faire les cents pas dans la bibliothèque, mes talons claquant sur le sol. La bibliothécaire me lança un regard noir en passant la tête entre deux rayons, et je réprimais mon envie de l’envoyer balader, ou de lui balancer le premier bouquin qui me tombait sous la main pour passer mes nerfs. Je continuais mon petit manège, jusqu’à ce qu’elle vienne clairement me dire de cesser de faire autant de bruit.

« QUOI ? C’pas comme s’il y avait du monde non ? »

Je montrais la vaste bibliothèque vide d’un geste de la main. Il faut dire que pour un jour de décembre, il faisait plutôt beau et presque chaud même, et il y avait du soleil, ce qui faisait que personne ne venait s’enfermer dans la bibliothèque. Sauf moi. Et EN PLUS je n’avais pas eu le temps de prendre mon café matinal. Ni de manger quoique ce soit. Autant vous dire que le retard de ce crétin de Daniels était très, très déplaisant. La bibliothécaire me lança un regard mauvais, m’accusant de pollution sonore.

« Quoi ? Bientôt vous allez me dire que je dérange les livres aussi ? »

La vieille peau (pardonnez-moi, une fois encore !) visiblement mal-baisée me fusilla du regard, et d’un geste, je retirais mes chaussures, venant poser mes pieds fourrés dans une paire de chaussettes noires sur le sol, lui adressant un sourire qui semblait dire : « Voilà, heureuse ? » La vieille s’en retourna s’occuper de mes livres tandis que je consultais l’horloge de mon portable une fois encore. 10 heures six… Dans quatre minutes, je déguerpissais, et Daniels pouvait aller se faire mettre chez les grecs ! Je glissais les mains dans les poches arrières de mon slim noir, après avoir tiré sur mon top gris souris, et remis ma crinière en place d’un mouvement digne des pubs L’Oréal, avant de reprendre ma marche à travers la bibliothèque. Calme Loreley. Reste calme. Très calme. Il fait ça pour t’énerver… Pense « patience » et « altruisme »… Foutu prof d’éco de mes deux ! La porte d’entrée de la bibliothèque s’ouvrit avec fracas, et je fis volte-face, fixant l’arrivant, qui semblait prendre tout son temps pour traverser la grande salle. Il se croyait au milieu de son stade de foot, avec la foule qui acclamait l’équipe ou quoi ? Désolé coco, ici, il n’y a que moi, pas de greluche gémissant ton nom, pas d’applaudissements… juste moi, et une furieuse envie de t’arracher les yeux. Lorsqu’il fut assez prêt pour sentir vibrer la colère en moi, je lui lançais un regard plus noir encore que celui que la bibliothécaire m’avait adressé, les mains sur les hanches.

« T’es conscient que tu es en retard non ? »

Sans même lui laisser le temps de répondre, je claquais des doigts en indiquant la chaise. Vous avez dit… autoritaire ?

« Que les choses soient claires entre nous. Je n’aime pas qu’on soit en retard. Déjà, être ici, ça ne me plait pas. Du tout même en fait pour tout te dire. Alors j’attends de toi qu’AU MOINS tu sois à l’heure. En avance même, ce serait parfait, sauf que ce mot ne doit pas faire partit de ton vocabulaire ! »

Je me laissais tomber sur la chaise sur laquelle j’avais posé mon manteau, et croisait les jambes, me saisissant du premier bouquin qui me tombait sous la main.

« Bon, le prof ne m’a pas dit quels étaient tes points faibles… Enfin, encore faudrait-il que tu ai des points forts… (vous avez dit méchante ?) alors on va faire simple. Tu veux réviser quoi ? »

Oui, parce qu’en fait, on était là pour ça ! Réviser ! Voilà aussi ce que l’on appelle la B.A de l’année…
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MessageSujet: Re: « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah   « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Icon_minitimeJeu 8 Déc - 11:24


J'avais déconné, non vraiment j'avais vraiment déconné. J'avais délaissé mes études, j'avais fait vraiment n'importe quoi mais merde, j'avais pas que çà a foutre que de me prendre la tête avec des chiffres, des tonnes et des tonnes de chiffres, à longueur de journée ! Vous conviendrez qu'il y a plus marrant quand même ? Oui, enfin, je dis çà comme si cela ne datait que de quelque jours, de quelques semaine, mais, si je suis honnête envers moi-même, je doute avec eu un jour, ne serais-ce qu'une once d'intérêt pour mes cours. Les potes, le foot, les filles, il n'y a que çà de vrai dans la vie. Quoi de mieux que cela ? On est jeune qu'une fois, il faut en profité, par ce qu'après on se retrouve vieux, moche, seuls n'ayant plus que nos yeux pour pleurés, et des regrets qui nos pourrisse la vie. Moi je profitais de la vie, m'amuser, passer du bon temps avec des jeunes fille toute plus superbes les unes que les autres, mes potes c'était ma famille, bref, une vie d'enfer ! Oui, c'était cool, sauf que mes résultats déjà pas affolant avait dangereusement baissés et maintenant, j'allais devoir me coltiner une tutrice. Merde ! En plus il fallait voir qu'elle était la fille qu'ils m'avait collés comme tutrice ! Cette fille c'était pas une fille, c'était un genre de dragon tortionnaire ! Si si je vous jure ! Elle était vraiment, vraiment insupportable ! Pourtant elle était belle, vraiment très belle, plutôt le genre je peux plaire mais je l'ignore vous voyez ? Enfin bref, me voilà assis sur le bord de mon lit, une fille d'on je ne me rappelais même plus le nom endormis de l'autre coté. Je soupirais, visage entre mes mains, avant de me lever, sans prend la peine d'enfiler quelque chose et de filer à la salle de bain. C'est toujours comme çà, je ne suis jamais réveillé avant d'avoir prit ma douche. Je mis l'eau de la petite douche de ma chambre à couler et tourne la tête vers le miroir. Outch, dur soirée apparemment ! J'entais dans la douche et laissais couler l'eau sur mon corps sculpté de sportif émérite. Oui, il n'y avait que cela qui m'intéresse, le sport, enfin, surtout le foot, c'était clairement ma vie et j'étais bon, vraiment bon mais malheureusement, je devais absolument remonter mes notes si je voulais continuer a jouer. Après 10 minutes, j'étais habillé, prêt et … Merde ! En retard ! J'étais en retarde pour mon cours, merde, merde merde !! Je speedais de ramasser mes affaires, prend mes clefs de voiture, mon portable, file réveiller en vitesse la fille endormis, plutôt pas mal d'ailleurs.

- Allez ma jolie, on se réveille … Dis-je en la secouant doucement. Je dois partir, mais tu n'aura qu'a claquer la porte de la chambre en partant d'accord ? Au plaisir de te revoir ma belle !

Je portais mon sac a mon épaule, souris en coin et quittais la chambre. J'allais me faire incendier, c'était certain mais à la bonne heure, j'aimais bien la mettre dans tout ses états, c'était si facile, et si rapide aussi, je l'insupportais tellement ! C'était vraiment facile de la mettre hors d'elle, un seul mot de moi bien choisis et c'était partie. Je roulais jusqu'à un Starbuck, acheter deux cafés, ainsi que des viennoiseries, et a mon avis, j'allais en avoir besoin, et elle aussi, puis je filais a la bibliothèque le plus rapidement possible mais bon, j'étais partie en retard, je serais donc en retard et elle allait me tuer, me hurler dessus, et j'allais adoré çà. Je me garais sur le parking, m'extirpais de ma caisse, cadeau de papa, seule forme d'amour qu'il savait me donner et ce depuis tout petit, mais bon, a 23 ans, on s'y fait … J'attrapais mon sac, les cafés, les viennoiserie et filais dans la bibliothèque. Une fois a l'intérieur, je la chercher du regard et me dirigeais a pas tranquille vers elle. Étape une : se faire désiré. J'avançais jusqu'à elle en souriant alors qu'elle me regardais de son regard plus noir que noir. « T’es conscient que tu es en retard non ? » Je la regardais calmement, posais mon sac par terre, les cafés sur la table. Sans me laissé le temps de répondre quoi que ce soit, elle claqua des doigts en me désignant la chaise. Ouhh, madame se la joue autoritaire ! Je m'assis sans rien dire, sans pour autant céssé de la regarder, attendant la suite des réjouissances. « Que les choses soient claires entre nous. Je n’aime pas qu’on soit en retard. Déjà, être ici, ça ne me plait pas. Du tout même en fait pour tout te dire. Alors j’attends de toi qu’AU MOINS tu sois à l’heure. En avance même, ce serait parfait, sauf que ce mot ne doit pas faire partit de ton vocabulaire ! » Oh mais si ma douce, je connais se mot, seulement pour les choses qui en valent la peine, et malheureusement pour toi chérie, ce n'est pas ton cas. Enfin, je crois qu'on peu s'arrangé si tu te laisse séduire … Je la regarde, le regarde profond.

- Bonjour a toi aussi chère tutrice de mon coeur ! Raillais-je, hilare intérieurement. Pardon d'être en retard mais j'ai eu une nuit agitée voit-tu ? A non, tu peux pas voir ... Et puis, si je suis en retard, c'est par ce que je suis passé prendre de quoi tenir le coup pendant qu'ont bosse. Cafés et viennoiserie. J'espère que cela ira mademoiselle.

Elle se laissa tombée sur sa chaise, croisa ses longue jambe. Étape 2 : faire son gentils ! Je sortais mes affaires et des feuilles. Putain, mais sérieusement, je ne comprenais pas cette fille, mais vraiment pas. Je ne lui avais rien fait du tout, ou alors je ne m'en souvenais pas, et elle me détestait. Elle attrapa le premier bouquin et là, un constat me fit peur : la récréation était fini … Je soupirais. Cela commencais bien ! Déjà que les cours c'était pas mon truc, si en plus il n'y avait aucun moyen de rendre çà plus agréable … « Bon, le prof ne m’a pas dit quels étaient tes points faibles… Enfin, encore faudrait-il que tu ai des points forts. Alors on va faire simple. Tu veux réviser quoi ? » me demanda t-elle. Outch, elle y aller fort quand même ! J'avais des point fort, juste pas dans les domaines qui compter pour elle ou pour les profs en général, Je la regardais, piquais au vif.

- Alors déjà, sache que des points fort d'accord, je ne suis pas ignorant, seulement les domaines ou je suis fort, les gens d'ici s'en fiche ! Lui expliquais-je lasse qu'elle me considère comme le dernier des losers. Et je te pris de me montrer un peu plus de respect, moi je ne t'insulte en aucun cas ma jolie, alors rentre tes griffes de chatte effarouchées sinon on va pas s'entendre toi et moi et cela deviendra vite un calvaire pour toi comme pour moi vue ?! Terminais-je, en rogne.
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MessageSujet: Re: « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah   « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Icon_minitimeJeu 8 Déc - 18:00

Noah & Loreley

« Si seulement ça pouvait être une blague… »

« Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Photo_80787487_2 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah GRIM.219668.4.0 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Ryan-Gosling-100x100 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Photo_79503742_avatar_20 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah 00000012-7831 « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah 6864.thumb

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    Foutue bibliothèque, foutue bibliothécaire, foutu prof d’économie, et FOUTU DANIELS ! Pourquoi il fallait toujours que le destin s’acharne contre moi ? Chai pas, il ne pouvait pas me laisser tranquille de temps en temps ? Les cours étaient les seuls moments où je pouvais me vider la tête, où je n’avais plus à penser à rien, sauf à des chiffres. Des chiffres, qui tournoyaient, encore et encore, dans ma tête, des règles, des lois… Et surtout : pas de pétasses de pom pom girls (pardon Meweene !). Et oui, l’économie était majoritairement une section de mecs, et j’avais donc peu de compagnons féminin, donc aucune chance de croiser une de ces pouffes qui m’horripilent. Mais non. Il fallait que ce plaisir vienne être gâché par un abrutit qui n’était pas capable de jongler entre football et études. Et puisqu’il était à deux doigts de se faire virer de l’équipe s’il n’obtenait pas des bonnes notes (pauvre lapin ! Il ne veut pas que je pleure aussi ?), c’était à moi de lui permettre de continuer à « honorer » l’équipe et la fac de sa « délicieuse » présence. Kill me now ! Surtout s’il était incapable d’être à l’heure. Ça n’allait pas le faire. Pas… Pas… Pas du tout. En chaussette sur le sol glacé de la bibliothèque, je faisais les cents pas en attendant que monsieur veuille bien daigner m’honorer de la vue de sa royale personne, furieuse, furibonde, furax. Il allait prendre cher quand il allait arriver, avec sa tête d’ahurit, c’est moi qui vous l’dit ! Bien évidemment, il fallut que cet idiot joue sa star, prenant tout son temps pour arriver, tandis que je l’attendais, les bras croisés sur ma poitrine, le fusillant tout bonnement du regard. A peine était-il arrivé à portée de voix que je me mis à l’engueuler, ne prêtant même pas attention aux cafés et au sachet qu’il déposait sur la table. Je ne suis pas le genre de fille qu’on achète, même si j’étais morte de faim et que je n’avais pas eu mon café matinal, ce qui me rendait de plus mauvaise humeur que d’habitude. Ses cafés et son sourire, il pouvait se les carrer là où je pensais ! Je claquais des doigts, lui ordonnant par ce geste de poser son popotin sur la chaise. « Bonjour à toi aussi chère tutrice de mon cœur ! Pardon d’être en retard mais j’ai eu une nuit agitée vois-tu ? A non, tu peux pas vois… » Je lui lançais un regard plein de dégoût, et l’interrompis sèchement.

    « Epargne moi tes frasques sexuelles, j’ai pas envie de vomir les dernières traces de nourriture qui subsistent dans mon corps ! »

    « Et puis, si je suis en retard, c’est parce que je suis passé prendre de quoi tenir le coup pendant qu’on bosse. Cafés et viennoiseries. J’espère que cela ira mademoiselle. » Je jetais un coup d’œil légèrement plus long aux deux cafés, que je sentais fumant d’ici. Mon ventre émit un très, très, discret gargouillement. Non, c’était de la triche là ! J’étais morte de faim, bien sûr que ça « allait » les viennoiseries et le café… Mais le retard n’était pas excusable ! Ça faisait dix minutes que je poireautais moi, alors qu’il aurait même dû déjà être sur place, à bosser, en attendant ma divine présence !

    « La prochaine fois qu’un éclair de génie te traverse l’esprit, et que tu décides de ramener des vivres, pense à prendre AUSSI ça en compte dans le trajet que tu es censé effectuer, de sorte à arriver QUAND MEME à l’heure. »

    Je criais moins… Une façon comme une autre de lui dire « merci pour le café », sans avoir à le remercier. Plutôt mourir que de prononcer ces mots avec lui comme destinataire. Je me laissais tomber sur la chaise, attrapant l’un des deux cafés, pour en boire une gorgée (Mmm… Brûlant ! Comme je les aimais !) avant de croiser les jambes et de me saisir d’un bouquin, faisant remarquer (bon, d’accord, j’aurais sans doute pu être plus gentille mais… Pas envie !) que le prof ne m’avait pas signalé quels étaient ses points faibles. « Alors déjà, sache que j’ai des points fort d’accord, je ne suis pas ignorant, seulement les domaines où je suis fort, les gens d’ici s’en fiche ! » Je levais les yeux du bouquin que j’avais devant moi, pour plonger mon regard dans le sien et dire, d’un ton neutre et détaché :

    « En effet. On s’en fiche de savoir que tu peux cracher à deux mètres, que tu t’es tapé X gonzesses, ou que tu peux t’enfiler 3 bières sans être bourré. »

    Bam ! Ça c’est fait… « Et je te pris de me montrer un peu plus de respect, moi je ne t’insulte en aucun cas ma jolie, alors rentre tes griffes de chatte effarouchée sinon on va pas s’entendre toi et moi et cela deviendra vite un calvaire pour toi comme pour moi vue ?! » Je refermais le bouquin d’un coup sec.

    « Le respect, ça se mérite. »

    Je levais les mains, les doigts pliés comme si je lui montrais mes griffes, et après un petit « Schliing ! », je vins reprendre le livre claqué quelques instants plus tôt.

    « Et au cas où tu ne l’aurais pas ENCORE remarqué, c’est déjà un calvaire, je n’vois pas comme ça pourrait être pire, à part pour toi je veux dire. Et on ne s’entend pas, et il n’y a aucun risque que ça arrive un jour mon joli » crachai-je, comme s’il s’agissait de la pire insulte du monde. Je recroisais les jambes, effleurant le pilier de la table du bout de ma chaussette, rouvrant le livre, pour en feuilleter quelques pages.

    « D’après le prof, tu as pompé tout ton dernier devoir dans L’économie pour les nuls commençais-je d’une voix distraite, tournant les pages, à la recherche du chapitre qui m’intéressait. La prochaine fois, essaie de pas recopier mot pour mot, ou de choisir un bouquin légèrement plus spécialisé… »

    Et pour étayer mes dires, je vins déposer le bouquin sous ses yeux, pointant du doigt un chapitre.

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MessageSujet: Re: « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah   « Si seulement ça pouvait être une blague… » | Noah Icon_minitimeMar 20 Déc - 23:48


« Épargne moi tes frasques sexuelles, j’ai pas envie de vomir les dernières traces de nourriture qui subsistent dans mon corps ! » Je ne pu retenir un rire. Qu'est ce que je disais ? UN seul mot sortant de ma bouche et elle partait en vrille ! C'était vraiment marrant a voir, elle disait n'en avoir rien a foutre de ma pauvre gueule mais pourtant moi je trouvais, sans me venter, qu'elle réagissait vivement a ma personne, et çà, je le vois, elle ne peut donc pas le nié ! Je ne sais pas pourquoi je continuais a essayé avec elle, alors qu'elle s'en balançait copieux de moi, de ce que je faisais comme «efforts» et bizarrement, plus elle semblait me repoussé et plus j'avais envie qu'elle me cède, qu'elle fasse comme toute les autres : tomber des mes bras. Loreley était une fille superbe, sexy, intelligente, parfaite quoi ! N'importe qu'elle mec rêverait de l'avoir en tant que petite amie pourtant elle était seule, sans petit amis ou quelque chose qui s'en rapproche,c'était fucking bizarre quoi. Bref, tout çà pour dire que j'aimerais que cette chère tutrice de mon coeur tombe dans mes filets un de ses jours, mais comme me le dit très souvent mon père «  c'est beau de rêver mon fils !  » Hum … Merci papa ! Vous l'aurez compris, j'ai de très faible chance que cela arrive. Pour elle je ne suis qu'un idiot, un enfoiré de première, un égoïste, un mec imbus de lui même qui ne pense qu'a sa propre personne, qu'a bien jouer sur le terrain et se faire bien voir. Si seulement elle essayait de me connaître, de me comprendre, de voir qui je suis vraiment, elle verrait que je suis bien différent de ce quelle imagine, de ce qu'ils imaginent tous ici. Je roulais des yeux a ses mots. Drama Queen ouais ! Puis - et uniquement par ce que j'avais envie de lui dire hein, pas par ce qu'elle me tapait une crise - je lui dis la raison de mon retard, qui en soit n'était pas si grave, juste quelque minutes. Ah qu'est ce que je ferais pas pour attiré son attention ! « La prochaine fois qu’un éclair de génie te traverse l’esprit, et que tu décides de ramener des vivres, pense à prendre AUSSI ça en compte dans le trajet que tu es censé effectuer, de sorte à arriver QUAND MEME à l’heure. » N'importe quoi cette fille vraiment. Elle veut quoi ? Que je rampe a ses pieds, que je la vénère, que je sois un petit toutous a sa maitresse ? Même, Pas, En, Rêve. Enfin, point positif, le chien avait cessé d'aboyer ! Pas trop tôt, encore un peu et j'allais avoir mal à la tête avant même d'avoir ouvert un bouquin. Bref, le seul hic dans tout çà, c'était que je devais fermer ma gueule, faire ce qu'elle me disait un minimum et je ne devais en vouloir qu'a moi même. C'était moi qui avait négligé mes études, et moi qui devait en payée les conséquence, comme devoir prendre une tutrice et remontais mes notes si je voulais rester dans l'équipe de foot.

Ça va, j'ai dis que j'étais désolé ! Soupirais-je en secouant la tête. Un merci te tuerais franchement ?! Tu peux ne pas m'aimer, pas besoin d'être impolie quand même, moi je le suis avec toi, même si c'est pas le grand amour entre nous ! T'est vraiment grave !

Elle se laissa tombé mollement sur sa chaise. Pff j'avais vraiment pas envie d'être là, surtout avec elle qui me détestait, nos disputes incessante, même mes exs les plus violentes n'étaient pas aussi virulente qu'elle ! Bref, elle se prenait pour une princesse quoi. Je lui dit alors que contrairement a ce qu'elle imaginait je n'étais pas qu'un loser, que je pouvais être bon dans quelque trucs même si elle en doutait et elle n'avait même pas besoin de le dire pour que je le comprenne dans son regard. J'en avais vraiment de cette situation ! Je n'étais pas du genre patient et j'avais du mal avec le comportement de Loreley. « Le respect, ça se mérite. » Je levais les yeux aux ciels montrant clairement ma lassitude. Elle replia en suite ses doigts telle des griffes, prenant ainsi ma comparaison a la lettre, ce qui faisant presque pitié. Je la regardais, les yeux rieurs. « Schliing ! » Elle ne faisait pas les choses a moitié apparemment ! Chouette chouette ! Elle se saisit du livre qu'elle avait posait sur la table quelque minutes avant. AIE, le moment se rapproché, pour mon plus grand malheur. « Et au cas où tu ne l’aurais pas ENCORE remarqué, c’est déjà un calvaire, je n’vois pas comme ça pourrait être pire, à part pour toi je veux dire. Et on ne s’entend pas, et il n’y a aucun risque que ça arrive un jour mon joli » Sembla t-elle crachée comme une insulte à mon égard, mais cela ne me touche en aucun cas, cela me passe au dessus. Mais je suis un battant je ne me laissais jamais abattre, surtout pas par elle. Mais je devais me taire, faire ce qu'elle me demandait si je voulais a nouveau refouler les terrain lors des prochains match, j'étais coincé et je n'aimais pas çà.

C'est pas une fatalité merde ! Soupirais-je, lasse. Franchement, je sais pas, mais moi je ne pourrais pas être a 100% dans mes cours si on passe notre temps a n'être pas d'accord, a se disputé ! On arrivera à rien de productifs comme çà, et comme je sais que tu n'est pas bête, je pense que tu le sais aussi bien que moi. Dis-je en coulant un regard vers elle. Enfin bref, moi de toute façon j'ai pas le choix, je dois avoir un bon tuteur pour m'aider a remonter mes notes, pour que je puisse retrouver les terrains rapidement, le foot, c'est ma vie, vraiment, alors tu n'est peu être pas d'accord, mais pour moi c'est important de pas laissé tombé mon équipe.

« D’après le prof, tu as pompé tout ton dernier devoir dans L’économie pour les nuls…. La prochaine fois, essaie de pas recopier mot pour mot, ou de choisir un bouquin légèrement plus spécialisé… » Je la regardais les yeux ronds, à mi-chemin entre l'amusé et l'énervé.

Au mois cela montre que j'avais appris ce chapitre par coeur non ? Et puis au moins ce n'est pas feuille blanche ! Lui appris-je avec in clin d'oeil. Bon mettons-nous au travail okey ?
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