| | JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) | |
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| Sujet: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 17:47 | |
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(c) tumblr.Jordan Lynn McDonay MA CARTE D'IDENTITE ft. CANDICE SWANEPOEL NOM ღ McDonay PRENOM(S) ღ Jordan Lynn AGE ღ 24 ans VILLE NATALE ღ Las Vegas ETUDES ღ Professeur de natation. GROUPE ღ Citadin
| CLUB ღ ton club VOIR ICI STATUT ღ Célibataire TRAITS DE CARACTERE ღ En apparence : bécasse, marrante, fêtarde, simplette, naïve, charmeuse, superficielle, aguicheuse, maladroite, exubérante, maniérée, joviale, légère, fonceuse, avenante. En réalité : Calculatrice, mauvaise, sournoise, cynique, manipulatrice, menteuse, désillusionnée, rêveuse, intelligente, futée, débrouillarde, indépendante, méfiante, émotive, dure, croit au prince charmant. |
my story
Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours joué un rôle. Plus jeune, c'était par bonne volonté, pour faire plaisir. En grandissant, c'est devenu par intérêt. Mais restons-en à mon enfance pour le moment. Issue d'une famille de nouveaux riches, mon père était trader et ma mère une ancienne coiffeuse qui grâce à la fortune de mon père avait cessé toutes activités. Mes parents étaient des gens gentils, mais un peu trop aveuglé par l'appât du gain et les apparences. Ils m'ont confectionnée selon leurs envies et leurs rêves, faisant de moi une petite poupée choyée et pourrie gâtée. Mais j'étais bien élevée, respectueuse, polie. Il en était de même pour mon grand-frère, Austin. Un joli garçon, un peu chahuteur, mais avec un cœur gros comme ça. Nous n'avons jamais manqué de rien, et surtout pas d'amour. J'étais persuadée d'avoir la famille la plus parfaite qu'il soit. Mais je n'étais qu'une enfant, incapable de voir l'envers du décor. Et quand tout s'est renversé... je n'y croyais pas. Tout à commencé alors que mon père avait fait un mauvais investissement boursier. En trois jours, nous nous sommes retrouvés ruinés. Adieu vie de palace, sorties fortunées, croisières et casinos ! Adieu vêtements sur mesure, objets inutiles et voitures luxueuses. Nous n'avions plus rien. A l'époque, j'avais 11 ans et je l'ai très mal vécu. Mes parents se sont mit à se disputer sans arrêt, jusqu'à ce que l'on découvre que ma mère avait un amant depuis 6 ans déjà. Mon frère est devenu plus sombre et ingérable, fuguant souvent. Jusqu'au jour où mes parents ont décidés de l'envoyer chez ma grand-mère paternelle. Une femme rigide et sévère qui le reprit en main dans la banlieue de NY, autrement dit à l'autre bout du pays, très loin de moi... Et il me manquait affreusement, car désormais j'étais seule pour affronter notre chute et celle de mes parents. Ma mère reprit son job de coiffeuse et mon père resta au chômage, incapable de se reprendre en main et de surmonter son échec. Rapidement, le manque d'argent se fit sentir. Alors c'est là que mes parents décidèrent de m'utiliser. Je fus leur roue de secours. J'étais jolie, fine, un sourire éclatant... Ce fut comme ça que je me retrouvai derrière mon premier appareil photo, posant pour une marque de vêtements pour enfant. Et depuis, ça n'arrêtait plus. J'étais traînée de shoot en shoot, sans que personne ne me demande mon avis. Consciente que nous avions besoin de cet argent, j'ai laissé faire, jouant mon rôle de petite barbie en herbe. Devenant celle que tout le monde voulait voir : la blonde jolie sans cervelle. On ne me demandait pas d'être intelligente, juste belle. Juste bien rendre sur les photos. Alors je le faisais, sans jamais me plaindre. Mais mes rêves n'étaient pas là. Je ne voulais pas devenir mannequin, ce monde ne m'intéressait pas. Très douée à l'école, mes notes cartonnaient à chaque fois. Mais faire de longues études ne m'intéressaient pas non plus. Je ne voulais pas être avocate, ou médecin, ou que sais-je encore ! Une seule chose me passionnait : le sport. C'était ma drogue, ce qui me permettait de tenir, de me lever chaque jour. Mais ce n'était qu'un rêve. On avait clairement décidé mon avenir autrement pour moi. Et à l'époque, j'étais bien trop jeune pour me soulever contre mes parents. Pas sans culpabiliser en tout cas... Heureusement, j'ai grandis.
Mes années lycéens furent celles ou je pu enfin m'affirmer. Je continuais les shoots pour aider mes parents, mais j'avais mis les choses au clair : tout ceci prendrait fin un jour. Je voulais devenir nageuse professionnelle. Remporter des compétitions, monter jusqu'aux JO, faire connaître mon nom ! Je voulais vivre de ma passion. Alors je m'entrainais dur, encore et encore, sans relâche. Je testais également un bon nombre de sport à côté, trouvant mes préférences dans le Volley et le Surf. Cette passion pour le sport me sculptait un corps fin et tonique, ce qui me permettait de tenir dans le monde de la mode. Mon caractère évolua, devint plus dur, plus froid. Tout le monde avait cette image de moi de jolie blonde, et j'en profitais. Je restais dans ce rôle, car ça m'évitait bien des désagréments. Je plaisais aux garçons, on osait pas trop m'emmerder, j'avais des tas d'amis, j'étais aimée. J'étais heureuse ! Le manque d'argent de mes parents ne me préoccupant pas plus que ça finalement. A l'âge de 15 ans, je posais pour la première fois en petite tenue, et rapidement la nouvelle fit le tour du lycée. J'étais devenue LA femme de l'établissement. On me conviait à toutes les fêtes, et rapidement ce qui fut de véritables amitiés se transforma en simple intérêt. Les gens ne "voulaient" plus être mon ami. Ils le "devaient". Qu'importe ma personnalité, j'étais devenue la fille superficielle par excellence. Et dans la tête des gens, les gens superficiels n'ont pas d'amis. Ce détachement progressif m'affecta particulièrement, me rendant alors cynique et amère. Refusant de laisser paraître une once de fragilité, je m'enfermais dans mon image, me comportant exactement de la façon que l'on attendait de moi. Mais je me forgeais doucement un nouveau caractère. Puisqu'on ne voulait plus savoir qui était la vraie Jordan, puisqu'on ne voulait plus de mon cœur, je devins mauvaise. Par pure vengeance, pour tenir le coup. Je me mis à faire des coups à tout le monde, à manipuler, à mentir. Restant sagement cachée derrière mon image, pour me protéger. Personne ne devait savoir que je souffrais en silence. Que je voulais retrouver mes amis d'avant. Que je rêvais secrètement d'un garçon qui m'aimerait pour ce que j'étais à l'intérieur. Et non pas pour mes boucles blondes et mes hanches délicates. Je mis alors à tester un tas de choses, devenant une véritable débauchée. Sexe et alcool, c'était devenu mes lots de consolations. Je couchais avec n'importe qui, homme et femme, et pourquoi pas les deux en même temps ! Plus rien n'avait d'importance puisque je n'étais plus importante pour qui que ce soit. Je ne touchais jamais à la drogue néanmoins. Je ne voulais pas tomber là-dedans. Il me restait encore de l'espoir au fond. Et je ne voulais pas le tuer en me consommant avec des rails de coke. J'étais enfermée là-dedans, et je ne savais plus comment en sortir. A force, je crois même que j'ai commencé à aimer cette personne que je devenais. Mais seulement par dépit...
Malgré ma chute émotionnelle, je tenais le coup et je fis ce que j'avais toujours dit : m'orienter dans une école de sport. J'avais déjà un beau palmarès en tant que sportive amatrice, et tout ceci allait devenir encore mieux lorsque je passerais professionnelle. Malheureusement, je me fis avoir à mon propre jeu. Premièrement, alterner entre les cours intensifs et les shoots devint épuisant. Je n'étais plus aussi bonne, dans les deux domaines. Et je continuais les fêtes, buvant bien trop pour une sportive et dormant trop peu pour conserver mon teint de pêche. Je parvins malgré tout à tenir plusieurs années ainsi. Jusqu'à mes 21 ans. J'étais devenue la plus nulle en cours, ne remportant pas même une médaille lors des compétitions les plus aisées. Et l'école ne gardait que les meilleures. Je m'en retrouvais alors expulsée. Retournant vivre chez papa et maman, je faillis perdre également les shoots. Mais le fait d'avoir arrêter le sport me redonna du temps libre et plus d'énergie. En couple depuis 6 mois déjà, avec Matthieu, je comptais sur lui pour m'aider à me relever. Malheureusement, il était bien loin du prince charmant que j'espérais voir venir un jour. Voyant que mon nom ne ferait jamais les premières pages, il est partit. J'aurais dû m'en douter après tout... Qui pourrait s'intéresser véritablement à Jordan McDonay ? Qui pourrait s'intéresser à mes rêves ? A mes envies ? A mes sentiments ? Tout le monde s'en foutait, et mes parents les premiers. Ah elle était loin la vie de famille parfaite ! Que des illusions, des chimères, des belles paroles parties en fumée. Comme moi au fond. Je n'étais pas réelle, juste une image. Je passais plusieurs mois à me contenter des shoots et à écumer les bars, seule. Jusqu'à ce que je revois Austin, mon frère. Nous avions toujours été proche et il ne supporta pas de voir ce que nos parents avaient fait de moi. Il m'a incité à couper tous contacts avec eux, j'étais leur fille ce n'était pas à moi de les financer ! Il m'a annoncé qu'il avait trouvé un travail dans une université, celle de Dallas. Et il m'a proposé de l'y rejoindre là-bas, qu'il pourrait m'y faire travailler. Persuadée qu'une nouvelle vie s'offrait à moi, j'ai accepté sans hésiter. J'ai laissé tomber les shoots et Las Vegas, et je suis venue m'installer dans le Texas, devenant alors professeur de natation. Ce n'était pas mon rêve, mais au moins ça ne me déplaisait pas. Malheureusement, les choses ne changèrent guère pour moi... Me retrouvant dans le monde universitaire à 22 ans à peine, je restais la même poupée barbie et le regard des gens sur moi ne changea pas. Rassurée derrière mon apparence, je ne fis rien pour briser ça. Et l'enfer continua... Soirées, alcool, sexe, manipulation.
Je ne vois pas comment je pourrais m'en sortir.
me and myself PSEUDO ღ SVG ou Filanta ou encore OZ ^^ AGE ღ 19 ans. LE CODE DU REGLEMENT ღ QUE PENSES-TU DU FORUM ? ღ allez dis nous ! SUGGESTION ? ღ idée ou suggestion à faire sur le forum, design ou autre EXEMPLE DE RP ღ- Spoiler:
Le passé fait des gens ce qu'ils deviennent. Il donne une explication à leurs comportements, à leurs doutes et à leurs espoirs. Il explique tout, absolument tout. Parfois, il permet aux autres de mieux ce cerner les uns les autres et de se pardonner. En fait, il permet de comprendre, il permet le pardon, la compassion, la crainte, l'admiration, l'amitié et finalement, l'amour. On dit souvent : le passé, c'est le passé ! En pensant naïvement que c'est terminé. Faux. Complètement faux, archi-faux ! Le passé vit toujours à travers nous. Il est ce qui nous constitue, il est nous. Le passé, c'est nous dans le présent. Et c'était justement l'horrible enfance et adolescence de Tadeck qui avait fait qu'il était devenu ça aujourd'hui. Cet adulte déséquilibré et perdu, redoutant les contacts et la parole. Cet adulte qui n'avait jamais eu d'enfance, qui n'avait jamais connu le répit et la douceur d'un foyer. Cet adulte qu'on avait malmené, retournant toute son innocence et sa gentillesse contre lui pour le faire passer pour un monstre. Et bêtement, Tadeck y croyait. Il pensait sincèrement qu'il était un monstre horrible et pervers, il pensait vraiment qu'il ferait du mal à quiconque l'approchait. Et il croyait vraiment qu'il était égoïste lorsqu'il osait enfin abaisser ses barrières pour nouer une relation avec quelqu'un, puisque du coup, il pensait à lui, à son besoin d'échanges avant de penser au mal qu'il allait faire par la suite. Et le pire, c'était que d'une façon qu'il ne soupçonnait pas, il finissait réellement par blesser les gens. Non pas parce qu'il les agressait ou quoi que ce soit dans le genre, non, pas du tout. Tadeck n'avait jamais levé la main sur qui que ce soit, ni eut de gestes déplacés. Non, il leur faisait mal parce qu'il les avait laissé s'attacher à eux avant de les repousser à chaque fois, réalisant trop tard qu'il avait fait une erreur. Et le garçon n'arrivait pas à comprendre qu'il faisait les mauvais choix à chaque fois. Il ne comprenait pas, parce qu'il ne savait pas que l'on pouvait s'attacher à lui, pour de vrai. Sa mère lui avait toujours dit que personne ne l'aimerait, qu'il était sale, ignoble et qu'il répugnerait chaque personne qui lui parlerait. Que si des filles s'intéressaient à lui, ce serait forcément par pitié, voir par dépit. Elle lui disait qu'il ne méritait pas de vivre et qu'il était une punition pour chacun d'entre eux. Et le pauvre petit garçon, il y avait cru. Et aujourd'hui encore. C'était pourquoi plus il s'attachait à quelqu'un, plus il fuyait. Parce qu'il ne voulait pas faire de mal, parce qu'il ne voulait pas qu'on est pitié de lui, parce qu'il "savait" que la personne en face ne partageait pas ce qu'il ressentait. Et croyez-le, il était extrêmement difficile de grandir en pensant ça. Et il était même impossible de se construire convenablement. Disons que Tadeck marchait lentement au bord d'un précipice, et que parfois il tanguait d'un côté ou de l'autre. Qu'il avait le choix entre tomber dans le ravin, ou autrement dit couper tout contact avec ses semblables, s'isoler complètement et partir vivre en ermite -ne riez pas, il y pensait réellement. Et entre regagner la terre bien ferme, s'éloigner loin de ce gouffre douloureux et devenir quelqu'un. Se mettre à parler, à exprimer ses émotions, à être "normal" en quelque sorte. Dans la norme actuelle dirons-nous. Mais Tadeck ne parvenait pas à se décider. Alors, il restait sur le rebord et avançait doucement dans la même lignée. Il n'était ni coupé du monde, ni intégré. Il était entre les deux. Il souffrait. Et il faisait souffrir les autres aussi.
Iseult parlait. Elle parlait tout le temps. Pourquoi ? Tadeck ne voyait pas l'utilité de parler autant. La nature nous avait fait don de la parole certes, mais pourquoi en abuser ? Tadeck n'avait jamais été de ce qui profitait de ce qu'il avait jusqu'à l'épuisement. Il parlait oui. Seulement quand il avait quelque chose d'utile à dire. La futilité, ce n'était pas son truc. Et il trouvait que grand nombre de personnes parlaient trop, tout le temps et surtout : pour rien. Pour dire bonjour, pour dire qu'il fait beau, pour dire que machin lui a grillé la priorité. Oui, et puis ? Tout le monde s'en fou. Surtout lui. Et pourtant, aussi paradoxale que cela puisse paraitre, le jeune homme adorait l'entendre parler. Oui vraiment, il adorait. Il était comme... subjugué. Elle pouvait bien lui dire la plus inutile de toutes les choses sur cette terre, qu'il trouverait ça passionnant. Mais le gros problème dans tout ça en vérité, c'était que elle, elle attendait une réponse ensuite. Alors que Tadeck n'était pas capable de lui en offrir une. Et c'était là que tout se compliquait. Les gens acceptaient plus ou moins le fait qu'il ne prenne pas la parole. Mais ils n'encaissaient pas qu'il ne réponde pas. Ah ça non, ils avaient horreur de ça. Et alors on le prenait pour quelqu'un de mal élevé, de pédant, de prétentieux, de snob et j'en passe. Pourtant, Tadeck était quelqu'un d'extrêmement simple. Il ne se croyait pas meilleur que les autres, pas plus intéressant non plus. Peut-être juste plus... sage ? Raisonnable ? Oui, quelque chose dans ce genre-là. Mais il pardonnait à Iseult d'être insolente, de parler trop, de le toucher même. Pourquoi lui pardonnait-il ? Il ne savait pas. Ou peut-être qu'au contraire, il en savait trop et qu'il préférait se voiler la face. Fermer les yeux sur toute l'étendue de ses sentiments et feindre d'être totalement indifférent à elle. Mensonges, balivernes et fabulations ! On ne se fiche pas d'une personne quand on pense à elle souvent dans une journée. Quand son simple souvenir vous apaise. Quand le son de sa voix vous transporte. Et quand on a besoin de la voir. Car oui, aussi irréel que cela puisse paraître, c'était bien le cas : Tadeck Jaad Nosborn avait besoin de voir Iseult Jenkins. Oh non, évidemment, il n'en avait pas conscience. Il ne s'était jamais levé un matin en se disant : il faut que je vois Isy. Non, non et non. Ça n'était jamais arrivé et ça, ça n'était pas prêt de changer. Mais voilà, la vérité était là, juste sous les yeux. Mais Tadeck les fermaient et Iseult elle, avait peur de les ouvrir toute seule. Alors, ils restaient ignorants, chacun de leur côté. Idiots, naïfs, contraires. Si lointains et si proches à la fois. Si douce et si dur. Si joviale et si éteint. Si courageuse et si lâche. Si Iseult et si Tadeck.
Et pour une fois, Iseult prit sur elle. Conservant un silence religieux durant un long moment -pour elle- alors qu'il la repoussait, comme à chaque fois. Son sourire triste et son regard déçu ne lui échappèrent pas. Mais comme toujours, il feintait de ne rien avoir remarqué. Parce que c'était plus facile pour lui de nier l'évidence, de ne pas voir que son comportement l'atteignait. Mais, inlassable, elle restait là, plantée devant lui, patiente et pleine d'espoir. Des espoirs vains ? Oui, non, peut-être. Qui sait ? Elle restait là, n'attendant certainement qu'un signe de Tadeck qui ne venait pas. Et qui ne semblait pas vouloir venir un jour. Finalement, c'était comme si Tadeck courrait vers le ravin et qu'Iseult le suivait de près. De si près qu'elle n'aurait pas le temps de s'arrêter en réalisant qu'il y avait un gouffre sans fin au bout de leur course. Et Tadeck, cruel, l'entrainerait dans sa chute longue et houleuse. L'entrainant dans les méandres de son âme abimée, dans la véracité de son passé et de toute l'emprise qu'il avait sur lui. Et si Tadeck y survivait encore, Iseult elle, combien de temps pourra-t-elle tenir ? C'était pourquoi le jeune continuait de la repousser. Mais à chaque fois, il revenait malgré tout. De façon masquée, détournée. Mais il revenait quand elle mettait trop de temps à le rejoindre elle-même. C'était comme si d'une certaine façon, il l'obligeait à continuer à espérer quelque chose. Quoi précisément, il n'en savait rien, personne ne savait. Mais il y avait bien quelque chose malgré tout. Et de nouveau Tadeck se haïssait. Parce qu'il était égoïste et qu'il se donnait envie de vomir. Se détournant violemment d'elle pour se remettre à son travail, il essaya tant bien que mal de retirer de son esprit son visage tordu par la déception et la peine qu'il lui infligeait. Tant et si bien, qu'il manqua de se couper en taillant une rose. Mais voilà, Iseult n'était pas partie. Bien au contraire. Elle était tout d'abord resté plantée là, le surplombant de toute sa candeur infernale pour finalement s'accroupir et se mettre à son niveau. Posant ses coudes sur ses genoux et son menton dans ses paumes de mains, elle se mit alors à le fixer. Calme, silencieuse. Comme si elle n'avait pas entendu, ou pas écouté ce qu'il venait de lui dire. Il faillit s'interrompre, planter son regard dans le sien et la provoquer. L'obliger à partir juste par la force de ses prunelles. Et dieu sait qu'il en avait de la force dans le regard. C'était normal après tout, c'était son outil de communication à lui. Et Iseult l'avait parfaitement comprit avec le temps. Mais il n'en fit rien. Sa présence ne le dérangeait que très peu si elle ne disait rien. Ils restèrent ainsi un certain temps, lui travaillant avec attention et elle, l'observant paisiblement. Malheureusement, cet instant de répit fut finalement écourté par la belle enfant.
« Tu es fâché ? » Demanda-t-elle tout en déposant sa main sur son épaule. Tadeck se raidit aussitôt, cessant tout mouvement. Son visage s'obscurcit alors qu'il n'écoutait déjà plus ce qu'elle disait. Ce contact l'électrisait et le rendait fou. Mais pas dans le bon sens, non. Fou de rage, de dégoût. Pas contre elle, évidemment. Contre lui. Elle le touchait, mais voyez-vous, c'était comme si c'était lui qui l'avait touché alors qu'elle n'avait pas voulu. « Tu es fâché. » Répéta-t-elle de façon bien plus affirmative. Crispé, nerveux Tadeck resta totalement silencieux. Il finit par tourner très lentement sa tête vers son épaule pour fixer la main fragile de la jeune femme. Dans un soufflé irrégulier et tremblant, il attrapa délicatement sa main, du bout des doigts comme si elle était malade. Et là, il la repoussa. Doucement, mais fermement, laissant bien entendre qu'elle ne devait plus jamais refaire ça. Le problème, c'est que ce n'était pas la première fois que Tadeck lui faisait comprendre qu'il ne voulait pas de contact. Mais soit Iseult ne comprenait pas, soit elle oubliait, soit elle s'en foutait. Et peut-être même que c'était un peu des trois. Finalement, face au manque de réactions du garçon, la belle Iseult se leva et commença à s'éloigner. Troublé, stressé et perdu, Tadeck se remit à fixer les fleurs, tremblant presque. Il profitait qu'il lui tourne le dos pour laisser quelques émotions transparaitre sur son visage d'ordinaire si neutre. Il déglutit, alors qu'il sentait que son cœur était à la limite d'exploser dans sa poitrine. Il était confus et ses idées s'embrouillaient. Et tandis qu'il tentait de reprendre son souffle, là, les jambes pliées et le dos courbé au-dessus de la terre, la voix de son "amie" s'éleva à nouveau : « Je voulais pas t’énerver, tu sais ? Je voulais juste que tu me dises bonjour. » Oui, il savait. Mais ça ne changeait rien. Lui, il n'avait pas voulu lui dire bonjour ce matin là. Il n'avait pas voulu, parce qu'elle était trop belle sous ce soleil matinal et que ça lui faisait peur. Et il n'était ni fâché, ni énervé. Ou en tout cas, pas contre elle. Il n'avait jamais rien à lui reprocher. Parce qu'elle était naturelle et que c'était tout ce qui comptait à ses yeux. Il ne lui en voulait pas d'être ainsi, car il savait que lui-même n'était pas parfait. Et que personne ne l'était d'ailleurs. Tadeck ne jugeait jamais les gens. Il les acceptait toujours tels qu'ils se montraient, tels qu'ils étaient. Alors oui, il savait. Mais ça n'avait pas la moindre importance. Ne réagissant toujours pas, Tadeck était totalement immobile. Elle allait encore parler, il le savait. Il la connaissait trop bien. Et de toute façon, lui, il n'avait rien à dire. « Tu sais comment ça s’appelle : dire bonjour ? De la politesse. Je te demande pas de m’aimer ou de faire comme si on était les meilleurs amis du monde, je m’en rends bien compte que c’est trop te demander… Tu pourrais pas être juste… poli ? Je sais pas moi, t’as pas envie juste une fois de te montrer agréable ? Même si ça ne te ressemble pas, même si ça ne dure qu’une fraction de seconde… Ça te ferait du bien. Déride-toi, souris bon sang ! Le monde n’est pas si mal. Regarde, il tourne autour du soleil et tiens tous debout ! Et puis, y a du soleil, les oiseaux chante et… » ... Et il ne voulait toujours pas parler. Elle échappa alors un léger rire cristallin qui, s'il avait été un homme tout ce qu'il y a de plus normal, l'aurait fait sourire. Mais lui, il ne souriait pas. « Je voulais juste un bonjour… » Silencieux, le garçon se releva et se retourna pour lui faire face, la détaillant avec insistance. Il était doué pour ça Tadeck, fixer les gens. C'était ce qu'il faisait de mieux. Parfois même, il s'installait dans un lieu public et il observait les gens. Comme les scientifiques observent les singes. Mais le sujet n'était pas là. Le problème avec Iseult, c'était que justement, il n'y avait pas de problème. Elle parlait pour lui sans problème, elle anticipait ses réactions parfois, elle le forçait à sortir de son quotidien et qui plus est... Elle connaissait ses limites et ne lui en demandait jamais trop. Oui, c'était ça le problème. Quand les gens lui en demandait trop, il faisait mine de se braquer et donc, ne donnait rien du tout. Mais là, elle avait juste voulu un bonjour. Et en tant que personne parfaitement éduquée, Tadeck aurait pu être en mesure de lui donner. Seulement voilà, il n'en avait pas ressentit l'envie. Et Iseult s'en retrouvait offensée et offusquée, parce qu'elle savait qu'il en était capable.
D'apparence calme et imperturbable, il avait capté son regard sans ciller. Et, sans crier gare, il jugea alors utile de répondre à tout ça. Une réponse encore une fois, qui pourrais ne pas plaire à Iseult. Ne pas être celle qu'elle avait espérée. « Tu voulais juste un bonjour, et moi je ne voulais pas te le donner. Il a fallut faire un choix, je l'ai fait, tu l'as mal interprété. Tu penses que je fais ça contre toi, alors que je fais ça pour moi. C'est différent. Mais c'est comme ça. » Voilà, point à la ligne. Discussion close, enterrée, oubliée. Ou en tout cas, c'était ce qu'il aimerait. Et finalement, ce fut d'une voix plus froide et autoritaire qu'elle termina : « Tu en as pour longtemps ? J’avais dit à mes parents que je restais ici, mais tout compte fait, je suis pas sûre d’en avoir envie. Je vais aller voir Disturbia. Le temps est beau. C’est idéal pour une promenade. Soit. J’aimerais savoir pour combien de temps tu en as ? Histoire que je revienne avant que tu ne partes. Ou que j’attends que tu ais fini pour partir… Soit. Je ne voudrais pas laisser la maison sans surveillance… » Disturbia. Encore et toujours. Même si l'expression de son visage n'avait pas changé et qu'il semblait se foutre royalement de ce qu'elle venait de lui dire, à l'intérieur, c'était Bagdad. Il n'aimait pas Disturbia. Il le jalousait même ! Parce qu'il n'était pas comme lui, parce qu'il apportait quelque chose à Iseult que lui ne pourrait jamais lui offrir. C'était frustrant, énervant, inquiétant, décevant. Il se sentait faible et impuissant, comme battu d'avance. Battu par quelqu'un qui ne savait même pas que Tadeck pouvait être un adversaire. Il resta songeur, comme s'il réfléchissait à la meilleure réponse qu'il puisse donner. Iseult ne devait pas savoir qu'il ne voulait pas qu'elle aille rejoindre cet homme. Tadeck n'était pourtant pas quelqu'un de jaloux. Et il n'était même pas sûre que cela soit de la jalousie qu'il ressente à son égard. Non, c'était autre chose. Comme s'il savait que Disturbia ne pourrait pas lui faire du bien. Oh certes, lui non plus ne lui en faisait pas. Mais la question n'était pas là. Finalement, d'une voix complètement détachée il finit par répondre : « Je n'en ai pas pour longtemps. Tu ferais mieux de rester, sinon tu devras t'interrompre pour moi et je ne veux pas te déranger dans ta journée. Je ferais vite... » Non, évidemment qu'il ne fera pas vite. Il allait prendre tout son temps pour pouvoir la garder auprès de lui. Et non, Tadeck n'avait pas fait appel à son côté machiavélique -il n'en avait pas- pour concocter cette idée ridicule. Il n'en avait même pas conscience. C'était comme si parfois, son corps prenait le dessus sur son esprit sans même qu'il ne s'en rende compte. Poussé par un instinct inconnu, Tadeck fit un pas dans sa direction. Mon dieu, il venait lui-même de réduire la distance qui les séparait. Oui, lui qui passait son temps à l'agrandir. Panique. Énorme panique. Comme d'habitude, il semblait calme et sur de lui. Mais il ne l'était pas. Dire quelque chose, vite. Se sauver la face, mentir, inventer n'importe quoi pour expliquer ce geste peut-être anodin aux yeux de certains, mais tellement lourd de sens en vérité. Sa gorge se serra et sans réfléchir, il prononça juste ces trois mois : « J'ai soif. » Simple, efficace.
Dernière édition par Jordan L. McDonay le Sam 3 Déc - 19:56, édité 9 fois |
| | | Administratrice uc
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 17:52 | |
| Bienvenue sur le fofo Danouchette (ptain dire qu'on s'est fait un sang d'encre pour rien à cause de Meweene pfff ) Bonne chance pour la fin de ta fiche, même si bon, j'me doute que le perso déjà sera génial ^^ J'adore ton avatar, bien que totalement inconnu ^^' && AS always, si t'as la moindre question, mpotte mpotte ^^ |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 17:57 | |
| Ouais j'ai vu ça ahahhaha ! J'aurais jamais fait un coup comme ça à Kevinette voyons Et puis généralement, je préfère inventer mes personnages ^^ Nous verrons bien s'il le sera ou pas WHAATTT ??? Tu connais pas Candice ??? Mais c'est une des mannequins de Victoria's Secret !!!! |
| | | Administratrice uc
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 17:59 | |
| Bah ouais, mais j'pensais que vous vous étiez pas consultées ^^' && vouiii c'est vrai, j'aurais dû le savoir ! *c'est la faute à meweene d'abord même que ! *OUT* * ... aaaah oui, maintenant que tu me le dis, ça tête me dis quelque chose ^^' enfin, ton gif de signature ^^'' |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:03 | |
| Non mais même, je prend jamais un personnage si y a déjà quelqu'un dessus ^^ J'aime pas la compétition x) Ohh bah tout de même quoi ! CANDICE ! Tout le monde connait Candice ^^ http://28.media.tumblr.com/tumblr_lvmrhwBhsr1r7d1kco1_500.gif ça te dis plus quelque chose là ? mdr I HAVE A QUESTION ! Candice va travailler au sein de l'université, est-ce qu'elle peut faire partis d'un club ou c'est réservé aux élèves ? |
| | | Fondatrice Hypnotique girl
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:07 | |
| Bienvenue ! Oui je sais u_u *me frapper pas* Alors, ça dépend dans quoi elle va bosser exactement ? |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:09 | |
| nan moii je la connais pas Candice. bienvenue parmi nous toi. content de te revoir ici aussi (: |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:15 | |
| *lui cogne dessus* mdrrrrr xDD J'aurais voulu qu'elle soit surveillante Summy, it's you ? ROHH mais voyons, SHAME ON YOU quoi Candice est vachement connue, je suis étonnée là ^^ |
| | | Fondatrice Hypnotique girl
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:18 | |
| Alors, le seul moyen pour qu'elle fasse partie d'un club, c'est qu'elle soit entraîneuse de l'un d'eux ^^ x) Sinon, je vois pas trop comment après |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:24 | |
| D'accord ^^ Bon alors je vais la mettre professeur de natation |
| | | Administratrice uc
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:29 | |
| Aaaaaaaaaaah tu vas être ma keupine alors |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:36 | |
| Oh n'en soit pas si sûre xDDD J'aimerais pas avoir Jordan en prof personnellement |
| | | Fondatrice Hypnotique girl
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:37 | |
| Je penses que les GARCONS, seront, eux ravis de l'avoir xD |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:38 | |
| AHAHAH je pense aussi en effet |
| | | Administratrice uc
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:39 | |
| *peur* Hum Hum !!! Ton personnage m'intéresse de plus en plus hâte de voir ce que ça va donner x) && oui, je pense que ça va plaire aux messieurs x) |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:52 | |
| Duuuuude *se pavane pour avoir finit sa fiche en premier* Hâte de lire ta fiche Ca va envoyer du lourd ton perso !! |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 18:59 | |
| Merciiii Sweeeeeeet Oui mais t'es trop rapide toi aussi pour faire tes fiches, j'sais pas comment tu fais mdrrrrr ! xDDD Hâte de rp with you |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 19:04 | |
| J'aime pas trainé sur les fiches après ma motivation s'en va mdrr Ah vouii, hâte aussi |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 19:56 | |
| J'avais remarqué oui ^^ En tout cas : FINITO PEPITO |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 20:02 | |
| - Jordan L. McDonay a écrit:
- Summy, it's you ? ROHH mais voyons, SHAME ON YOU quoi Candice est vachement connue, je suis étonnée là ^^
ouep it's me (: pardon, pardon, je suis désolée ! *se prosterne devant elle* |
| | | Fondatrice Hypnotique girl
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 20:04 | |
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| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Sam 3 Déc - 20:05 | |
| Je te pardonne, mais c'est bien parce que c'est toiiii :y t'aime: Mercii Meweene !! Ravie qu'il plaise |
| | | Invité
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) Lun 5 Déc - 20:26 | |
| Bienvenue sur UOT ! |
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| Sujet: Re: JORDAN ☼ I'm your perfect doll (OVER) | |
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