dîtes bonjour à Lukas A. Davenport Messages : 93
Crédits : Unknown/Tumblr
Célébrité : Jared Leto
Situation : Célibataire
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| Sujet: Lukas A. Davenport ~ Why so serious ? Dim 4 Déc - 0:23 | |
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(c) copyright, ici tumblr.Lukas Aaron Davenport MA CARTE D'IDENTITE ft. Jared Leto NOM ღ Davenport PRENOM(S) ღ Lukas Aaron AGE ღ 27 ans VILLE NATALE ღ Saint-Louis ETUDES ღ Arts et Lettres, Langues GROUPE ღ The Artists
| CLUB ღ Musique STATUT ღ Célibataire TRAITS DE CARACTERE ღ Spontané Impatient Loyal Impulsif Amical Romantique Arrive souvent à se contredire Gamin, mais sait être sérieux quand il le faut A du mal à rester concentré plus de 45 minutes sur un autre truc que la musique Est accro à la citronnade Est instable sentimentalement parlant, a du mal à faire survivre une relation après "la passion du moment" Protecteur Passe son temps à se mordre la lèvre inférieure, par tic On a parfois l'impression qu'il a purement et simplement pété un câble, ou qu'il est devenu dingue |
my story « Des kinders ? Où ça ? » Lukas A. Davenport, 8 ans. Je suis le deuxième enfant d'une famille de quatre. Enfants, j'entends. Deux sœurs, dont l'une est l'ainée, et un frère, ça fait deux-deux, c'est cool comme ça. Mais je divague. Pas de problème de divorce, d'accident, ou autre qui aurait pu perturber notre petite vie tranquille. Pas de soucis d'argent, mes deux parents sont dans le droit depuis leur entrée dans la vie active, et sont assez connus à St-Louis, même en dehors. Le seul vrai soucis qu'on a eu, c'était leur absence. Mais on a vite appris à faire avec. Ma grande sœur a commencé à s'occuper de nous très tôt, c'est comme ça qu'elle a fini par murir trop jeune, perdant, à mon goût, de belles années d'enfance qu'elle aurait pu passer autrement. Mais elle n'avait pas le choix, parce que si elle ne le faisait pas, personne ne le ferait. Moi, je restais ce gamin tranquille qui avait un peu de mal à grandir dans sa tête. Elle m'est rapidement devenue indispensable. Petit, je ne jurais que par elle, et finissais par râler quand elle ne pouvait pas se rendre aux réunions parents-profs. Je crois même qu'elle engueulait parfois nos parents sur certains points, parce que ça n'était « pas raisonnable », ou un truc du genre. Eux, ils trouvaient ça mignon. Elle, elle était totalement sérieuse. Tout ça pour dire que j'étais parfois pas loin de lui vouer un culte, tant je la trouvais géniale, si adulte, alors que nous n'avions que 13 et 11 ans. C'est à cause de ça que j'ai eu mon premier « combat » à l'école, vers 14 ans, quelque chose dans le genre. Je n'aimais pas qu'on parle d'elle en mal. Une fois, un des mecs de ma classe a commencé à lancer des ragots, comme quoi elle faisait la nana sage, mais qu'en fait, elle devait très certainement se retrouver sous les gradins du stade de foot avec quelques membres de l'équipe du lycée. Imaginez la tête que j'ai tirée. J'ai toujours réagi au quart de tour. Alors je lui ai sauté dessus. Littéralement. J'ai manqué d'être viré de l'école pour l'état dans lequel j'avais mis ce type, mais devant la directrice, je ne pouvais pas dégager ce foutu sourire de mes lèvres. Il l'avait cherché, après tout. « Dites, si je vous dis que mon chat a utilisé mon devoir comme litière, vous me croyez ? » Lukas A. Davenport, 16 ans, en cours d'Histoire. Mon lycée s'est passé sans trop d'encombres, juste quelques-unes. Après m'être fait engueulé à cause de ma bagarre, je me suis rapidement rentré dans le crâne le fait de ne pas chercher d'embrouilles, ni d'y répondre. Avec cet état d'esprit, je me suis fait quelques amis, deux ou trois, avec lesquels je trainais en permanence. C'était étrange, parce parfois, de nouvelles têtes venaient, d'autres repartaient... Il n'y avait que le petit noyau principal qui ne tournait pas. C'est aussi à cette époque-là que j'ai connu mes premières copines, comme la plupart des mecs. Il y a eu les premiers tests amoureux, les premiers flirts, les premières relations sérieuses. Et puis la première fois, avec celle que je considérais comme étant la nana la plus parfaite qui existe sur terre. Mais la perfection n'existe pas, n'est-ce pas ? En tout cas, c'est ce que j'ai appris. On se plaint souvent des mecs qui sortent avec des filles juste pour le sexe, mais pas assez du contraire. Je suis malheureusement tombé sur l'un de ces phénomènes, et franchement, après, vous avez du mal à relever la tête et à pas marcher complètement abattu. C'est à peu près à cette période-là que j'ai découvert ma passion pour la musique. J'avais besoin d'extérioriser ce que je ressentais. Un jour, mon père m'emmena chez mon oncle, pianiste professionnel. Celui-ci, voyant la mine que j'avais, essaya de me changer les idées. Avec succès. Je pris rapidement goût pour cet instrument qui sonnait comme la huitième merveille du monde à mes oreilles, squattant de plus en plus souvent chez mon oncle pour qu'il me laisser jouer un peu. Mon père râlait, parce qu'il trouvait que je ne travaillais pas assez. Ma mère s'en foutait, tant que j'étais content. Ma frangine et mon oncle, eux, m'encourageaient. On a fini par faire un deal avec mon père. Si je bossais et que je finissais mon lycée, il m'offrait mon propre instrument. Il n'en fallait pas plus pour me motiver. Alors, effectivement, j'ai fini mon lycée, comme promis. Et comme promis, il m'offrit mon piano. Et après ? Là, ça se complique. « Et sinon, vous chercheriez pas un pianiste ? Non ? Sûr hein ? Non parce qu'autrement, j'en connais un, et... » Lukas A. Davenport, 19 ans, tentant de se faire « embaucher » par un groupe jouant dans un bar. J'ai perdu beaucoup d'années de ma vie à ne rien foutre, vivant sur le dos de mes parents. De temps à autres, je faisais des petits jobs pour gagner quelques sous, sauf que je finissais par me faire virer à chaque fois... « Pas assez sérieux ! », « Trop immature ! »... Je gagnais quelques sous, par-ci, par-là... Je ne sais même pas comment mes parents ont fait pour me supporter, jusqu'à mes 26 ans en tout cas. Sérieusement, vous laisseriez votre môme squatter chez vous jusqu'à cet âge-là, alors qu'il glande en permanence ? Moi non, en tout cas. Mais mes parents ont toujours été cool... Jusqu'à ce qu'ils me virent à coups de pied au derrière, me disant que de toute façon, j'en ferai autant dans la rue. Alors je me suis rendu chez ma frangine. Jouant sur sa corde sensible, j'ai fini par la convaincre de me laisser rester, jusqu'à ce que je trouve un boulot. Elle a pas été dupe longtemps. Enfin, ça dépend de quel côté on se place, d'après elle, ça avait assez duré. Au bout de trois mois, elle commençait à piquer mes fringues, et à les mettre je-ne-sais-où (peut-être qu'elle les vendait, en fait...), pour me décider à me bouger. Un soir, on s'est engueulés. J'étais totalement en faute, je le savais. Mais j'y peux rien, j'aime pas qu'on m'agresse. On a fini par discuter, après s'être jeté à la figure tout ce qui nous tombait sous la main. Elle a été la première à soulever une évidence. Pourquoi mes parents n'y avaient pas pensé, eux ? Parce qu'à mon âge, ils voulaient que je trouve un job. « Mais pourquoi tu vas pas faire des études à l'université ? Pourquoi tu ne reprends pas ta scolarité ? Tu pourrais tenter de te former dans ce qui te plait, ce qui t'intéresse ! » Là, je me suis senti vraiment con pour le coup. J'avais tellement eu la flemme de faire quoi que ce soit de ma vie que j'avais perdu pas loin de 10 ans, alors que j'aurai pu continuer sur ma lancée. C'était vraiment juste une question de flemmardise. Plus motivé que jamais (là encore, mais cette fois, c'était soit ça, soit je finissais vraiment à la rue), j'ai tenté d'intégrer une université à Atlanta. Pourquoi là-bas ? Je sais pas, j'étais tombé sur leur site en naviguant un peu sur le net, et « POUF », je m'y étais rendu. J'ai jamais trop compris pourquoi j'avais été recalé. Je crois que mon niveau était vraiment pas bon, et comme j'avais pas un sou, sans bourse, j'étais mal parti. « Bon, ce soir, on se déchire la gueule à la Téquila, frangine ! Proteste pas, t'as pas le choix ! » Lukas A. Davenport, 27 ans sous peu, après avoir reçu son admission à l'UT Dallas. Légèrement déprimé, j'avais rapidement abandonné tout espoir de reprendre mes études. Ma sœur, supportant mal de me voir encore squatter son canapé, a fait des recherches à ma place. Un beau matin, elle m'a réveillé en me balançant tout un tas de papiers à la figure. Elle me parla rapidement de l'UTD, me disant que, si je voulais vraiment y aller, il fallait que je me bouge. Qu'elle était super réputée, et que si j'avais pas un (très) bon niveau, c'était même pas la peine. Pour que j'évite de lui dire que je chercherai moins compliqué, elle me parla de tout ce qui touchait à l'art dans cette université, me disant que là-bas, je pourrai vraiment me faire plaisir. Je sais plus comment elle avait tourné ça, mais elle m'en avait fait baver d'envie. J'ai commencé à bucher. Vraiment. A fond. Nuits et jours, je travaillais, tentant de combler mes lacunes. Et quand je me rendis aux exams, j'avais l'impression d'avoir 20 ans, tout juste. Je stressais, j'avais les mains moites, j'avais envie de revenir sur mes pas et de vomir sur les chaussures neuves de mon voisin. La question des frais d'inscriptions (hors de prix, soit dit en passant) ne m'avait plus frôlé l'esprit depuis des semaines. Ça aurait dû, pourtant. Malgré tout, j'avais passé tous les examens en me donnant à fond, parfois souriant comme un con en voyant des questions auxquelles je savais répondre, parfois en tirant une gueule de trois mètres de long en lisant les énoncés. A la sortie de chacun, j'appelais ma frangine, paniqué, lui disant que j'avais raté ma vie, que j'allais finir seul, castré et mangé par les rats. Si si, c'était à ce point. L'attente des résultats me parut longue. Très longue. A tel point que j'en devenais imbuvable, tant ça me prenait la tête. J'en dormais même plus. Et finalement, ça arriva. Ce foutu papier qui m'annonça que j'étais pris. Comment ? Pourquoi ? Aucune idée, mais en tout cas, j'avais complètement planté en le lisant. J'allais pouvoir reprendre mes études, que je n'aurai jamais dû arrêter... Je ne sais par quel miracle, mes parents me payèrent mes études. J'eus droit à des remarques déplacées de mon frère et de ma petite sœur, mais j'en avais franchement rien à faire. Ma sœur ainée, elle, était plus que ravie. Quelques temps après, j'emménageais dans les logements étudiants. Ça faisait... Bizarre... Décalé, un peu. Mais bon, c'était une sorte de nouveau départ ! me and myself PSEUDO ღ Elin AGE ღ 18 dans 9 jours \o LE CODE DU REGLEMENT ღ (Ca fait longtemps que j'y ai pas touché tiens...) QUE PENSES-TU DU FORUM ? ღ Ca a l'air sympa Le satisfait ou remboursé est valable, au cas où ? /PAN/ SUGGESTION ? ღJusque là, je crois pas ._. EXEMPLE DE RP ღ Bon ben j'vous en prête un, mais ça a rien à voir du tout avec votre forum, sous quelque forme que ce soit x) - Spoiler:
Chicago… Ville de dépravés, de drogués, de tarés, de prostituées… Cette ville était tout simplement invivable, d’avantage de nuit que de jour… Enfin. Invivable pour tous ces américains puristes et pro-cathos, ceux qui hurlent au boycott à la moindre jambe exposée. J’aimais voir la tête que certains de nos « compatriotes » faisaient quand ils passaient dans le coin, et qu’ils voyaient à quel point Chicago pouvait avoir touché le fond. Ils criaient au scandale, au viol, au meurtre, et j’en passe. Et alors quoi ?! Comme si la flicaille allait faire quelque chose ? C’était rêver, jamais ils ne bougeraient leur cul de leurs chaises, ce serait prendre trop de risques pour eux. Ici, les gens qui faisaient la loi, notre loi, c’étaient nous. Ceux qui avaient le pouvoir de la faire, d’imposer des modes de vies, des « idéaux »… On gérait tout d’une poigne de fer, parfois dans l’ombre, parfois en pleine lumière. Et si jamais il fallait y aller de force, alors nous n’hésitions pas. Nous étions ceux dont la réputation n’était plus à faire, ceux qui avaient une réelle influence, qui contrôlaient la politique, l’économie, entre autres. Et nous le faisions « bien ». Assassiner des gens ? Pas de soucis, au pire, on enverra quelqu’un pour s’en occuper. Filer du blé pour s’assurer une certaine « fidélité » ? Bah, nous en avons plus que largement, on pourrait presque le jeter par les fenêtres. Mais non, faire plaisir à des mecs, comme ça, qui ne nous apporteront rien… Plutôt crever, ils ont qu’à se démerder comme des grands.
Ce soir-là, j’avais commencé à errer un peu dans les rues. Ma boite de nuit allait ouvrir sous peu, et je n’avais pas vraiment de temps à perdre. Il arriverait, bientôt. Il devait passer par là. Si jamais je ne mettais pas la main dessus, mon informateur allait avoir des problèmes. J’appuyais mon dos contre un grillage rouillé et tordu, un de ceux qui entourent un terrain vague, terrain de construction abandonné depuis bien longtemps, dont le haut était comme décoré par les fils barbelés. Décroisant mes bras, je glissai ma main dans ma poche droite, sortant mon portable. J’appuyai sur le bouton de verrouillage, et l’écran s’alluma, m’affichant l’heure. 19h48. Allais-je encore devoir attendre longtemps ? Je soupirai, rangeant mon téléphone sans y prêter plus d’attention, mon avant-bras frôlant la crosse de mon flingue glissé dans ma ceinture. Dans l’attente, l’ongle de mon annuaire grattait la peau de mon pouce au niveau de l’articulation, comme à chaque fois que j’avais besoin de m’occuper les mains pour éviter de jouer avec mon arme à feu. Bon sang, je détestais devoir patienter comme ça. Comme si j’avais que ça à faire… Tandis qu’un « putaiiiin » franchit mes lèvres, je relevai la tête, mes yeux scrutant le bout de la rue. Enfin. Un homme s’avançait, tête baissée, sa capuche rabattue sur ses épaules. Alors qu’il approchait, je remarquai ses écouteurs glissés dans les oreilles. Rose fuchsia, c’est une couleur pour un mec ça ? Oh et puis merde, c’était son problème, pas le mien… Me décalant, m’arrêtant juste devant lui, il leva la tête. Je devais faire environ quinze centimètres de plus que lui, et deux fois sa carrure, et pourtant, il se tint droit, comme pour me défier. Petit merdeux… « Dis donc, Joey… C’est ton vrai nom ? » Je haussai un sourcil. Qu’est-ce que ça pouvait être ridicule… Merde, j’espérais pour lui que ses parents n’aient pas été bâtards, et l’avaient prénommé autrement… Sinon, à sa place, je les aurai achevés et enterrés depuis bien longtemps. « Bref, on s’en branle. Dis-moi, j’ai entendu dire que t’étais allé moufter sur c’que t’avais vu l’autre soir, j’espère qu’on s’est planté… » Son visage devint livide, mais dans ses yeux, son assurance était toujours présente. S’il le fallait, je la lui ôterai à coup de baignes dans la gueule… « Je… On t’a raconté de la merde, Owen. Je s’rai jamais allé l’ouvrir, surtout pas aux flics, tu l’sais ! » Sa voix tremblait, et je ne pus empêcher un rire cruel de se faire entendre. « J’ai jamais parlé des flics, mon grand. Mais tu sais comme moi qu’certaines personnes dans cette ville n’aiment pas qu’on s’débarrasse des leurs, et surtout pas d’une balle dans la caboche. Alors je te l’redis… Si jamais j’ai un souci avec eux, je saurai que la fuite vient de toi. Et là, t’es sacrément dans la merde… Pigé ? » Avant même qu’il l’ouvre, je savais qu’il allait dire une connerie. Et tandis que ses premiers mots atteignaient mes oreilles, j’avais déjà la main sur mon flingue. « D’toute façon, tu peux m’menacer autant qu’tu l’veux, ils m’aideront. Ils sont bien plus influents que toi, connard, et --» Ma main libre attrapa sa gorge, le serrant autant que possible. Une fois ma prise assurée, ce qui fut assez rapide, je le soulevai, et le plaquai contre le grillage dans un bruit qui raisonna dans la rue. Si quelques personnes se trouvaient dans le coin, personne ne fit rien. « Ecoute-moi, mon couillon. Ces abrutis ne t’aideront pas. Parce que tu vas crever, là, maintenant, que les clebs pisseront sur ton cadavre de pourriture laissé à décomposer au milieu de la route, et qu't’auras la gueule tellement défoncée qu'personne saura qu’c’était toi. » Je ne sais pas si c'était à cause de mes mots ou du calme dans ma voix qui les accompagna, mais cette fois, il avait vraiment l'air de flipper pour de bon. Bien, on se comprenait. Après m'avoir vu abattre de sang-froid un mec qui m'avait posé des problèmes dans ma boite, il savait que j'étais capable de mettre mes menaces à exécution. Ce qu'il n'avait en revanche visiblement pas saisi, c'est que ça n'était pas que des menaces. Je le lâchai brusquement, et il s'étala sur le sol, tout son corps tremblant de frousse. « J'suis désolé Owen, j'suis désolé !! J’irai leur dire que j’me suis planté !!! Je trouv’rai une raison, j’te l’promets !! J’suis désolé !! » Tafiole... Je haussai les épaules avec nonchalance, puis sortis mon arme. J’ôtai la sécurité, que je mettais à chaque fois que je le rangeai là -on est jamais trop prudent-, et alors que l’autre se relevai et commençait à courir, mon bras se leva automatiquement pour l’attraper par le col, pour ensuite le balancer contre le trottoir. Avant qu’il puisse à nouveau faire des siennes, mon doigt appuya sur la détente, et je tirai au niveau de la tête, tapissant le sol de sang et de cervelle. Et tandis qu’il se vidait littéralement, je logeai deux balles entre ses côtes, plus pour me défouler qu’autre chose. Il m’avait fait juste fait perdre mon temps… A ce niveau-là, j’aurai simplement pu envoyer quelqu’un à ma place. Soupirant, je ressortis mon téléphone, composai machinalement un numéro, puis attendit. « Ouais, c’est moi… Tu vois le terrain vague dont on avait parlé hier…. Ouais, celui-là. J’aurai besoin de tu t’y rendes, faut faire du nettoyage. Je compte sur toi, comme d’hab’… Okay, merci. Ouais, c’est ça, passes demain. On verra ça. Salut. » Je raccrochai, puis tournai les talons et quittai la rue sans regard en arrière. Je savais que bientôt le corps serait « entre de bonnes mains », je n’avais pas d’inquiétude à avoir. Alors je rentrai, j’avais encore du boulot…
J’avais finalement décidé de passer par chez moi avant. Rien de bien urgent à récupérer, juste de la paperasse, mais au moins, si je l’avais, je pourrai m’occuper durant la nuit, au cas où rien ne se passerait. Alors que je remontais l’allée qui menait jusqu’à ma porte d’entrée, je soupirais. Les gens étaient tellement fatigants… Pourquoi est-ce qu’ils ne pouvaient pas agir comme on leur demandait, qu’ils n’obéissaient pas simplement, sans poser de questions ? Pourquoi se sentaient-ils toujours obligés de jouer à celui qui s’y croit, qui est persuadé d’être surpuissant ? Et dire que j’aurai pu l’utiliser pour une connerie quelconque… J’avais horreur de perdre mon temps de cette manière, si stupide, si absurde… Et puis, il faudrait que je pense à nettoyer mes chaussures, les semelles devaient être dans un sale état. Relevant la tête tandis que je m’approchais et que je sortais mes clés, je remarquai pour la première fois la personne qui se trouvait devant ma porte. Je m’arrêtai. Bon sang, qu’est-ce qu’elle faisait là ? Est-ce que j’avais loupé un appel quelconque me prévenant de sa visite ? Je sortis mon portable. Rien. Depuis quand est-ce qu’elle attendait comme ça ? Avançant doucement tout en la fixant, je glissais la clé dans la serrure, la tournai, déverrouillai la porte, et l’ouvrai. Lui jetant un coup d’œil, je lui fis signe de passer l’entrée de la tête. « Entre. » Rien de plus, ça n’était pas nécessaire. Je fermais la porte derrière moi, ôtai ma veste que je larguais sur une chaise qui trainait dans l’entrée, puis reposai le regard sur mon « invitée » en soupirant, encore une fois. Il fallait vraiment que j’arrête, on allait dire que la vieillesse me guettait. « Qu’est-ce qui se passe, tu as un soucis ? Je suis pas censé rester très longtemps ici, tu sais que ma boîte ouvre ses portes sous peu, et que je préfère être là avant que tout le monde s’amuse à foutre le boxon à l’intérieur… » Si je mâchais moins mes mots quand je lui parlai, ça n’était pas pour autant que mon langage s’améliorait. Elle avait très certainement entendu pire… Camilya McKingsGreen, aka la frangine de Heath… A chaque fois que je la regardais, je ne pouvais m’empêcher de constater le contraste entre les deux… Et ce jour-là n’y faisait pas exception. Elle était pâle, le teint maladif, avait des valises sous les yeux, et me donnait l’impression qu’elle allait s’effondrer à chaque seconde qui passait. Elle était une des rares personnes que je fréquentais sans rien attendre en retour, surement simplement parce que je savais que je ne pouvais rien en tirer. Peut-être était-ce parce qu’elle était de sa famille que je ne l’avais pas balayée de ma vie aussitôt qu’elle y était rentrée, je ne sais pas… Toujours était-il que la voir dans cet état ne m’amusait pas. « Viens. » Sans même attendre de voir si elle me suivait, je passais la double porte qui menait au salon. Sans même la regarder non plus, je lui intimai de s’asseoir d’un signe de main. Même si je l’aimais bien, j’aimais encore d’avantage contrôler toutes les situations, et n’appréciais pas particulièrement qu’on me dise « non ». Elle le savait. « Tu veux quelque chose à boire ? Café ? Chocolat ? Thé ? Enfin… A moins que tu préfères autre chose… » La plupart des gens du coin touchaient pas aux trois premières propositions, je ne savais même pas pourquoi je lui avais demandé. Me laissant tomber sans le fauteuil le plus proche, je posai mon flingue et mon portable sur la table basse devant moi, puis je finis par évaluer le temps que je pouvais me permettre de passer chez moi… Bon, ça devrait aller… Au pire, je la laisserai rester un peu, ça lui ferait pas de mal. C’pas comme si je m’attendais à ce qu’elle aille me voler.
Y a plein plein plein de gros mots dedans (a) Perso oblige x)
Dernière édition par Lukas A. Davenport le Dim 4 Déc - 2:24, édité 4 fois |
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