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dîtes bonjour à C. Andréa Williams Messages : 276
Crédits : Heaven (myself) / Tumblr
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| Sujet: Loreley Andrea Williams [VERY BAD ADMIN Dim 27 Nov - 16:05 | |
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(c) tumblr.LORELEY ANDREA WILLIAMS MA CARTE D'IDENTITE NOM ღ Williams PRENOM(S) ღ Loreley, Andrea AGE ღ 21 ans VILLE NATALE ღ Boston, Massachusetts, United States of America ETUDES ღ Economie GROUPE ღ The Rebels
| CLUB ღ Natation STATUT ღ Célibataire (et bien plus heureuse comme ça !) TRAITS DE CARACTERE ღ Chiante, Je m'en foutiste, Altruiste, Patiente, Séductrice, Joueuse, Taquine, Cynique, Drôle, Sportive, Loyale, Adroite, Sociable, Fêtarde
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my story « Et si tu me parlais de ce que tu aimes faire, hein Loreley ? Je peux t’appeler Loreley ? » Du haut de ses dix ans, Loreley jeta un regard à la femme face à elle. D’où elle se permettait de la tutoyer, et de l’appeler par son prénom ? Est-ce que Loreley la tutoyais et l’appelait Christina ? Non. La politesse, ça marche dans les deux sens. Et puis, de toute façon, elle n’avait pas envie d’être polie. « Non. » Ça, c’était fait ! Il faut dire que Loreley n’avait pas spécialement de raison de se montrer avenante et gentille avec la psychologue assise face à elle. Déjà, elle n’avait pas choisi de suivre ces séances. Mais les « adultes » avaient pensé que ce serait mieux pour elle, que ça l’aiderait à surmonter ça… « Ça », c’était le suicide de son père. A l’âge de 38 ans, Monsieur Henry Williams, époux aimant, et père d’une petite fille de dix ans, avait perdu son travail de professeur à l’université d’Harvard, suite à une histoire de harcèlement sexuel. Sa réputation salie, son travail, qui était toute sa vie, perdue, se retrouvant au chômage, délesté de tout ce qu’il chérissait, il n’a pas tenu le coup, mettant fin à ses jours deux mois plus tard. C’est sa fille qui l’a trouvé. Loreley, du haut de ses dix ans, qui s’inquiétait pour son papa qui ne souriait plus, ne l’emmenait plus à la piscine, ou faire des balades dans le parc, était entrée dans le bureau de son père, pour le trouver pendu à l’aide de sa ceinture. Ce qui expliquait les séances chez la psychologue, qui n’arrivait cependant à rien avec la petite fille. A à peine dix ans, Loreley, dont le regard avait perdu à jamais son innocence, était bien plus intelligente qu’elle ne le laissait paraître aux premiers abords. Heureusement, les séances s’arrêtèrent lorsque Madame Williams décida d’émigrer au Texas, quittant la sublime Boston, pour Dallas, et plus particulièrement Richardson, où elle avait trouvé une place d’assistante de direction dans une société. Ce fut là qu’elle rencontra celle qui deviendrait rapidement sa meilleure amie, Meweene. Les cartons à peine déballés, Loreley était allée faire le tour du quartier en traînant des pieds, et c’est là qu’elle était tombée sur la jeune blonde, sa nouvelle voisine. Depuis ce jour, elles ne se sont plus quittées, et il est impossible de voir l’une sans l’autre. Mais ça, c’est toute une histoire, et nous sommes là pour raconter celle de Loreley… Arrivée au collège, Loreley était déjà très brillante. A l’inverse de sa meilleure amie, tout ce qui était popularité et autre ne l’intéressait pas spécialement. En grandissant, elle s’était forgée une carapace de cynisme et de « je m’en foutisme » dont peu de gens connaissaient l’existence. Elle avait rejoint l’équipe des cheerleaders cependant, parce qu’elle trouvait ce sport intéressant, et parce que sa meilleure amie voulait qu’elle le fasse avec elle… Jusqu’au lycée, tout se passait bien, se déroulant à la perfection. Sa vie était belle, simple, sans prise de tête. Excellente élève, elle obtint haut la main la bourse Aniguer, qui finançait intégralement ses études dans la faculté qui l’accepterai. Car, oui, il est bon de préciser que la jeune fille n’avait pas de quoi payer ses frais de scolarité sans ça. Sa mère et elle ne manquaient certes de rien, mais ce n’était pas comme si elles étaient milliardaires… Et tout le monde sait que l’université coûte atrocement cher aux Etats-Unis. C’est donc la jeune (et jolie… très, très jolie !) jeune femme qui obtint cette bourse, pour la plus grande fierté de ses proches. Sa première année à la faculté fut cependant un véritable cauchemar. L’une des pom-pom girl la pris en grippe, sans raison particulière, et décida de faire de sa vie un enfer, faisant courir des rumeurs plus trash les unes que les autres sur la jeune femme. Qui finit par exploser, allant jusqu’à frapper la-dîte pompom girl. Ce qui lui valut l’exclusion de l’équipe, pour son plus grand bonheur. C’est à ce moment qu’elle a rencontré Logan. Elle revenait d’une soirée, et avait un peu (beaucoup) trop bû. En larme sur le toit de l’université, elle pleurait sa vie perdue, sa réputation salie, quand il était venu s’asseoir à côté d’elle. Bien sûr, lui aussi avait entendu toutes ces horreurs à son sujet, mais s’en foutait pas mal. C’est lui qui lui a redonné le sourire, et foi en elle. Elle releva la tête, décidant d’essayer de passer outre la réputation que cette pimbêche lui avait donnée. Au diable les pensées des autres. Au contraire, Loreley en joue même, accentuant par moment le côté slut qu’elle est censée avoir, pour se moquer ouvertement des autres, exaspérant royalement les pompom. C’est devenu sa nouvelle passion (si on ne prend pas en compte la natation, ça, ça ne compte pas !), jouer à « c’est moi la plus chiante, n’essaye pas de jouer contre moi, tu y laisseras tes plumes ! ». Et elle s’en sort plutôt bien, il faut l’avouer ! Vous l’aurez vite compris... Loreley, c’est le genre de fille qu’il vaut mieux avoir dans ses amis que dans ses ennemis, sous peine de vous en prendre plein la figure si vous tentez d’attenter à elle…
me and myself PSEUDO ღ Eléonore, mais appelez moi Elo... Ou bien encore "déesse", "huitième merveille du monde"... Faîtes preuve d'imagination AGE ღ 18 automnes LE CODE DU REGLEMENT ღ QUE PENSES-TU DU FORUM ? ღ La question est-elle vraiment nécessaire ? SUGGESTION ? ღ J'attends les votres EXEMPLE DE RP ღ - Spoiler:
Des voitures… des klaxons… Des phares qui m’éblouissaient, me brouillaient la vue… Le bruit de voitures qui frôlaient mon frêle corps, klaxons rugissant à tout va… « Tuuuuuuuuuuuuuut ! » qui signifiait « Mais elle est complètement malade celle-là, à traverser comme ça, au beau milieu de la route !! ». Le goût du danger n’était même plus présent. Pas la moindre petite étincelle. J’avais l’air d’un cadavre ambulant. Un zombie. Voilà ce que j’étais. Un zombie. Mon cerveau s’était mis en pause, et le pilotage automatique s’était activé. Je me levais, je marchais, je prenais ma douche, j’allais en cours, j’avalais un sandwich que la plupart du temps je revomissais quelques minutes plus tard dans les toilettes, j’allais bosser, je rentrais chez moi, et je m’enfouissais sous ma couette, en attendant que mon réveil sonne pour m’annoncer qu’il était l’heure d’aller faire la fête. Faire la fête avait toujours été ma grande solution contre les coups de blues. Ca comporte moins de risque que de s’enfiler un pot de Ben & Jerry’s de 500ml chaque fois qu’on sent le cafard pointer le bout de son nez. Mais même faire la fête ne me tentait plus. J’avais essayé de retrouver un semblant de goût pour quelque chose… n’importe quoi ! Mais rien ne venait. Le piano ? Chaque fois que je m’installai devant mon Steingraeber, je sentais une boule d’anxiété se former au niveau de ma gorge, et j’étais incapable de soulever le cache afin de découvrir les touches. La photographie ? Je n’en voyais pas l’intérêt, rien ne me semblait digne d’une photo. Chaque chose que je faisais, j’avais l’impression qu’elle ne changerait rien à ma vie. Je buvais mécaniquement, je souriais mécaniquement (mais mes sourires étaient faux, tout autant que mes rires), je dansais mécaniquement, je laissais les hommes s’approcher, me souffler leur haleine alcoolisée en pleine figure tandis qu’ils me murmuraient des mots doux à l’oreille, et quand je sentais que j’étais à deux doigts de vomir, tellement je me trouvais minable, je partais, les laissant sur place. Certains me traitaient de salope. D’autres me couraient après en me demandant mon numéro. Je n’écoutais pas. J’étais dans une bulle. Les seuls moments où je me sentais plus ou moins bien, c’était sous mes couvertures. J’avais le sentiment que là, rien ne pouvait m’arriver. Comme si mon édredon pouvait me protéger. Tess avait fait la tête au début. Elle ne pouvait plus ramener ses conquêtes dans la chambre. Puis quand elle avait vu que je n’étais pas bien, elle n’avait rien dit, se contentant de faire ses petites affaires ailleurs. Chez eux. Et je restais seule, n’arrivant pas à trouver le sommeil, sous ma couette. Ce soir, j’avais enclenché le pilote automatique à nouveau. Une soirée organisée par des potes à Tess. Je n’sais pas quelle heure il était quand je me suis enfuie. J’avais chipé une bouteille de vodka et une de Jack Daniels. Au cas où. Je tenais mes chaussures dans ma main droite, les bouteilles serrées contre moi du bras gauche, et je tanguais légèrement sur mes jambes, cherchant à gagner un endroit tranquille, familier, ou je pourrais boire autant que je le voudrais. Ô, je n’avais pas l’intention de vider les deux bouteilles, je n’en étais pas là… De plus, je ne m’étais pas contentée de jus d’orange. Ni de clopes. C’était une soirée organisée par des amis de Tess, et qui connait Tess sait quelle genre de chose on trouve lors de ces fêtes. Je m’étais dit : « pourquoi pas, peut-être que ça me fera quelque chose ! ». Mais rien. Que dalle. Le vide, le néant. En fait, cette situation ressemblait étrangement au coma. Oui, voilà, c’était ça en fait… J’avais l’impression d’être à nouveau plongée dans le coma… Pourtant, je marchai, je parlais, je buvais, je mangeais, je respirais par moi-même, sans avoir besoin de ce truc débile sur ma bouche et mon nez. Une voiture passa à quelques centimètres de moi, et je me rendis soudain compte que je m’étais arrêtée en plein milieu de la route…
-Oups…
Et c’était tout ce que je trouvais à dire… « Oups » ! Bravo, Emy. Tu es pitoyable… « Oh la ferme hein ! » Oui, ces derniers temps, j’avais beaucoup de discussion avec moi-même. J’en avais même parlé à la psy. Oui, une psy… Franchement, vous imaginez, Emy chez la psy ? Un goût amer remonta le long de mon œsophage alors que je repensais à toute cette affaire… Si j’avais accepté d’y aller, c’était uniquement pour Jaz. Parce qu’il n’arrêtait pas de me dire que ça irait mieux pour moi, et mon entourage, si j’allais voir un psy. Et j’avais cédé, parce que j’étais prête à tout pour que ça marche avec lui… La bonne blague… Alors que moi je faisais des efforts, alors que moi je faisais tout pour qu’il puisse avoir confiance en moi, car ce n’était pas le cas avant, lui il… s’envoyait en l’air avec une pouffe. Une claque magistrale… Le psy pour moi, les parties de jambes en l’air pour lui…
-FOUTAGE DE GUEULE !
Et d’un geste violent, je balançai la bouteille de vodka de toutes mes forces, contre le mur en face de moi. Elle explosa en mille morceau, et je me rendis compte que j’avais atterrit sur le trottoir. Ah, tiens, je ne me souvenais même pas avoir marché… Je baissais les yeux vers mes pieds, sentant un liquide froid venir chatouiller la plante de mes pieds, heureusement couvert tout de même par un très mince collant de la même couleur que ma peau… Mince, la vodka ! Zut, et moi qui voulait en boire… J’eus soudain une furieuse envie de pleurer, et je me laissais tomber sur mes fesses. Pourquoi ce genre de truc n’arrivait qu’à moi ? Qu’est-ce que j’avais bien pût faire pour que ça tombe toujours sur moi…
-C’est pas juste franchement ! Tu ne pourrais pas varier tes cibles un peu ? J’en ai marre que ça me tombe toujours dessus ! Tu ne peux pas t’en prendre à quelqu’un d’autre ? Juste pour une putain de fois ? Tu ne peux pas me laisser AU MOINS un truc bien ?!
Oui, j’étais en train d’engueuler Dieu parce que j’avais cassé ma bouteille de vodka… Totalement logique ! Je regardai à droite, à gauche. Il n’y avait même plus de voiture… J’étais toute seule, vêtue d’une robe trop courte, pied nus, une bouteille de Jack Daniels à la main, une paire d’escarpins dans l’autre, et j’étais en train d’engueuler Dieu. Vous imaginez un peu le tableau ?
-Non parce que tu vois, je vais finir par croire que tu as une dent contre moi ! Je ne sais pas ce que je t’ai fait, mais t’as l’air de prendre un malin plaisir à me voir essayer de m’en tirer malgré toute cette merde ! Tu ne pouvais pas, je sais pas… Choisir quelqu’un d’autre ? J’en ai marre moi à force !
Je sentis les larmes me monter aux yeux, et pour les chasser, je portais la bouteille de Jack Daniels à mes lèvres. Sauf que forcément, j’avais oublié de dévisser le bouchon… Poussant un grognement, je me mis sur mes genoux, posant mes chaussures à côté, tournant de toutes mes forces le bouchon, pour pouvoir, enfin, boire ! Mais impossible… Ce fichu truc ne voulait pas tourner…
-MAIS POURQUOI CA N’ARRIVE QU’A MOI BORDEL DE MERDE A LA FIN !
Je faillis balancer la bouteille aussi, mais je me retins. J’en aurais sans doute besoin pour affronter le reste de la nuit, seule… Un toussotement me fit sursauter, et je me retournai d’un bond (autant qu’il est possible de se retourner lorsqu’on est assise sur le sol glacé), et j’aperçus… Des jambes. D’homme d’ailleurs. Je remontai lentement, jusqu’au visage, et eus la surprise de voir… Christopher Sawyer. Qu’est-ce qu’il fichait ici celui-là ?
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