« L’université développe tous les dons de l’homme, entre autres la bêtise. » - Anton Tchekhov.
Vous n’avez jamais entendu parler de Richardson ? Cette petite ville florissante qui se trouve au Texas, Etat du Sud des Etats-Unis associé à l’image mythique du cow-boy, des westerns et de la musique country ? Certes, le nombre d’habitants dépasse un peu de la barre des cent milles habitants, mais tout de même. Ici, tout le monde se connaître, ou du moins, pense de connaître. Vous serez surpris de découvrir qu’en réalité, les apparences sont bien trompeuses et que tout le monde cache quelque chose à ses proches, son entourage.
Et bien, c’est à Richardson que se trouve l’Université du Texas. On l’appelle aussi UT Dallas, c’est plus court, donc c’est plus pratique. Tout le monde aime les abréviations de nos jours. Un certain nombre d’étudiants ont déjà essayé d’intégrer cette université réputée pour ses cours et ses centres de recherches. Bon, il faut avouer aussi que ce n’est pas non plus que pour les cours que nous cherchons à intégrer un campus. Au contraire, quand on dit « Université » on pense plus souvent à fêtes à longueur de temps, faire partie d’une sororité/fraternité, pouvoir être libre sans avoir les parents derrière le dos, devenir populaire et supporter l’équipe de football américain. Si vous avez peur de votre intégration, ne vous inquiétez pas, je suis là pour vous aider. Ou presque… On me surnomme souvent la langue de vipère. J’aime bien ce surnom. Je trouve qu’il me va plutôt bien. En tout cas, avec moi, vous ne risquez pas de vous ennuyez. Je suis peut être invisible à vos yeux, mais vous êtes mes sujets favoris. Je sais tout de vous même vos plus gros secrets, alors que vous, vous ne savez rien. Faites bien attention à vos faits et gestes.
Les gens se plaignent souvent des rumeurs que l’on peut lancer à leurs sujets. Seulement, s’ils étaient un petit peu plus attentifs, ils pourraient se rendre compte que la plupart du temps, c’est leurs amis les plus proches qui sont à la source de ses ragots. Moi ? Je suis là pour montrer le véritable visage des personnes au grand jour, vous montrer que la seule personne en qui vous pouvez avoir confiance, c’est vous-même. J’ai les bras longs et les oreilles fines. Ça ne sert strictement à rien de vouloir cacher quelque chose, ça finira forcément par se savoir. Tout finit par se savoir, et croyez-moi, je me ferais un malin plaisir à tout révéler.
Ne vous inquiétez pas, vous aurez très vite de mes nouvelles. PLL.
Contexte rédigé par Meweene C. Anderson et A. Loan James.
♦ Contexte
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