Rentrée depuis deux jour, déjà en manque de ma terre natale, Vancouver ! Lorsque j'étais là bas, j'avais pu observer Chris par le fenêtre, mais j'ai pas osé aller le voir, peur que cet éternelle blanc entre nous refasse surface ... Malgré cela, il me manquait terriblement depuis qu'il avait décidé de quitter le pays pour aller vers la terre promise, les États Unis. Un grand vide c'est alors créé dans mon coeur, et comme une pure et simple imbécile, j'avais la bonne idée de l'embrasser juste avant son dépare. Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai fait ça, c'est toujours confus et je m'en veux terriblement.
Toutes nos bêtises infantiles me manquaient, Chris me manquait tout simplement.
Maintenant que j'étais dans la même université que lui, j'espère que nous redeviendrons comme avant ...
Une larme glissaient doucement sur ma joue, je relève le regard vers mon reflet dans le miroir de ma salle de bain. Je me fixe du regard quelques secondes avant de remuer négativement le visage et fini par essuyer ma joue avec le revers de ma main, le sourcils froncés. Je finis de me démaquiller lorsque j'entend un grand bruit venant de l'escalier extérieur rétractable, comme si on le secouait. Je regarde en direction de la fenêtre de ma chambre qui donne sur celui-ci. Affolée, l'idée très rassurante qu'un voleur arrivait me vint. Ensuite, je porte rapidement mon regarde vers mes flacons, cherchant quelque chose qui pourrai remplacer du poivre de cayenne. Un parfum à la fraise fera très bien l'affaire. J’éteignis rapidement la lumière et me cacha juste derrière la porte de ma chambre, prête à bondir sur la personne, mon parfum en main, prêt à servir.
Des bruits de pas se font entendre, puis la personne ouvris la fenêtre, que je pensais avoir fermée soit dit en passant. La personne entra ensuite dans l'appartement et avance jusqu'à ma hauteur. D'un bon, je lui saute dessus tout en l'aspergeant de parfum et en criant.
- Ô voleuuur ! On m'agresse !!!!!!
Je me redresse et recule ensuite, l'homme à terre.
Je fronce les sourcils, sur mes gardes, prête à le frapper d'un énorme coup de pied. Je le scrutais et m'aperçu que c'était
- Chris ?!
J'allume alors la lumière dans la seconde qui suit, dépitée. Les sourcils froncés, la bouche entrouverte, je le laisse se relever. Il vit le flacon de parfum. " Parfum à la fraise ? " Oui bon j'avoue que c'est pas le meilleur choix ...
À la fois heureuse de le voir et totalement énervée qu'il entre comme ça chez moi sans prévenir, comme un voleur, comme ... CHRIS !
- Tu crois vraiment que ça viendrait à bout d’un agresseur ce truc ?
Soupir et lève les yeux au ciel. L'air toujours énervée, croise les bras. Il remua le parfum, amusé et afficha alors son éternel sourire coupable et moqueur au quel je ne peux résister. Me forçant ne pas sourire aussi.
- Qu'est-ce que tu fais là Chris ? Tu ne pouvais pas sonner comme tout le monde ?
Puis, quelques temps après, je ne pu m'empêcher de sourire, le fixant du regard, tellement heureuse de le voir, enfin...