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| Sujet: Shane Rodgers - Stay in bed, float up stream Dim 4 Déc - 2:28 | |
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(c) copyright, Arya C. SHANE RODGERS MA CARTE D'IDENTITE ft. Garett Hedlund NOM ღ Rodgers PRENOM(S) ღ Shane AGE ღ 25 ans VILLE NATALE ღ Phoenix ETUDES ღ Arts et Lettres GROUPE ღ The Artists
| CLUB ღ Aucun STATUT ღ Célibataire TRAITS DE CARACTERE ღ Tête dans les nuages, mystérieux, silencieux, généreux, impatient, sans tact, sarcastique, charmant, nocturne, passif, comique, je m'en foutisme...
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my story
14 septembre 1986, naissance.
Je pourrais bien faire l’effort de vous raconter la température, la joie éprouvée par ma mère (Joan) et mon père (Foster) et je pourrais même vous parler du nombre de cigares au chocolat que mon paternel et ses amis ont consommé cette journée là, sauf que je ne suis pas le genre de type qui fait des efforts. À quoi bon ? Qu’est-ce que ça change que je sois né un samedi après-midi ou un mardi matin ? Rien du tout.
9 Novembre 1989, fausse couche.
Encore une fois, je vous épargnerai les détails. J’avais trois ans et j’étais très mignon, c’est tout ce qui compte. Ce n’est rien d’exceptionnel, je suis certain qu’il y a des milliers de femmes à chaque jour qui perdent un enfant. Pour ma mère, ce fut un peu comme le déclic : dieu lui disait qu’un enfant c’était suffisant. Je ne sais trop si j’y ai perdu au change, mais déjà à trois ans, je ne l’aimais pas trop ce « Dieu ». À partir de ce jour-là, ma mère prit son rôle de parent très au sérieux, elle abandonna sa carrière de professeur de piano et se consacra toute entière à moi, dans la vallée du soleil, sacré Phoenix ! Mon père, quant à lui, avait monté sa petite business, un petit bar qui fonctionnait très bien depuis déjà pas mal de temps. C’était amplement suffisant pour ramener un salaire qui avait de l’allure. Je vous entends déjà dire : BORIIIIING. Bah...Vous avez raison.
1990 à 2001, enfance quand tu nous tiens
Vous saviez que Phoenix recevait l’équivalent de 300 jours ensoleillés par année ? Ça ne fait pas beaucoup de pluie. C’est sans doute le point le plus marquant de mon enfance, très peu de pluie. Preuve étant que mon enfance fut plutôt ennuyante je suppose.J’étais un gosse tout ce qui a de plus normal. J’avais des amis, bien qu’assez silencieux en mon genre, ça plaisait à certaines personnes. Mes professeurs se plaignaient que j’étais un peu trop dans les nuages, mais admiraient mon petit côté artistique. Je n’avais pas vraiment de but, ni de rêve, après tout, je n’étais qu’un enfant. Pour moi artiste signifiait Crayola et ça me plaisait plutôt bien. De toute manière, les maths, ça sert à quoi ?
2001, découverte de la musique
« Shane, le vieux Billy a oublié sa guitare au bar, tu veux bien aller lui porter ? » Je lève les yeux de mon livre d’anglais (tuons Shakespeare, par pitié! Ah bon, il est déjà mort ? Pardon, c’est mon erreur) et je fixe mon paternel qui me tend le truc en bois - une guitare -, une main sur son dos qui le faisait souffrir. J’avais remarqué un truc chez lui, son dos lui faisait mal seulement lorsque son fils unique était là pour faire la sale besogne à sa place. Je souris, résigné et dépose mon livre sur la table de cuisine, une visite chez le vieux Billy, c’était toujours mieux que Roméo et Juliette. Je ne comprenais pas pourquoi les profs s’entêtaient à nous faire lire ce genre de chose, on avait 15 ans, on était encore idiot après tout. « Okay ». J’empoigne la guitare et je sors de notre appartement, situé juste au-dessus du bar de mon père. Le vieux Billy vivait trois rues plus loin, ça me prend moins de dix minutes pour me rendre et pour cogner trois coups secs sur la vieille porte en bois. « Entre gamin» Je souris légèrement, sans montrer mes dents (c’était réservé pour les occasions spéciales, les dents). « S’lut Billy » Je lui tends la guitare dans l’idée de m’en retourner à mes occupations, mais le vieux Billy me prend par l’épaule et me tire jusqu’à son salon en me pointant une partition. « Tu sais ce que c’est, ça, gamin ? » Je décide de la jouer ignorant jusqu’au bout. « Une feuille Billy. » L’homme dans la soixantaine avancée me regarde en plissant les yeux et en hochant la tête de gauche à droite, désespéré par mon impertinence. « C’est une chanson que ta mère et moi avions écrit ensemble à l’époque. » Je n’avais jamais trop essayé de comprendre ce qui unissait le vieux Billy et ma mère, il avait été son professeur ou un truc du genre. Je hausse les épaules. « Okay. » Le vieil homme replisse les yeux en hochant de nouveau la tête de gauche à droite en signe de désespoir. J’avais jamais clamé être intelligent moi. « Tu vas me la jouer. » Petit rire cynique de ma part, j’avais la tête d’un musicien ? Bien faut croire que oui, parce que quand je sortis de chez le vieux Billy, j’avais subi mon premier cours de musique. Le lendemain, mon deuxième, le surlendemain mon troisième…et ainsi de suite…
2004, graduation.
Ça y était, j’étais diplômé, mais je ne comptais pas aller à l’université ni changer la vie des enfants en Afrique, je voulais tout simplement jouer de la musique. Jouer et m’abandonner au seul truc qui me passionnait. « Gamin, tu vas devoir faire quelque chose de ta vie, tu le sais ça ? ». Du haut de mes dix-huit ans, je lève la tête vers le vieux Billy, accoudé au bar, j’arrête de nettoyer le comptoir et je hausse les épaules. « Je fais quelque chose là Billy. » Ce dernier hoche la tête de gauche à droite, soupirant et m’assénant une petite claque sur la joue droite. « T’es pas fait pour laver des comptoirs et jouer dans un petit Bar de Phoenix, gamin. Tu dois partir, partir très loin, c’est comme quand qu’on devient un vrai artiste. » Pourtant, mon père, ça lui plaisait bien que je sois tout près de lui. Je ne voyais pas l’utilité de partir à la conquête du monde. Je reprends le nettoyage du comptoir, levant les yeux vers le plafond. « Je ne sais pas Billy, je ne sais pas. »
Décembre 2009, mort de Billy.
Il était mort dans son sommeil, endormi sur sa guitare, sacré Billy. Jamais marié, jamais d’enfant, juste la musique et lui. Je fixais la terre fraîche qui recouvrait sa tombe, sans trop savoir si je devais éprouver un calme profond ou une tristesse quelconque. Il allait me manquer. « Tu sais pourquoi j’ai arrêté la musique ? » Je me tourne vers ma mère, toute vêtue de noire. « Pour moi » Un léger sourire naît sur ses lèvres, sans les dents, c’est d’elle que je le retenais mon sourire. « Pour toi. Mais aussi parce que je n’étais pas aussi douée. » Je hausse les épaules, moi je la trouvais douée ma mère. « Toi, tu vas continuer pour Billy. Tu vas partir loin d’ici. » Je fixe le regard de ma mère, impassible. C'était à se demander ce qui avait réellement uni ma mère et ce bon vieux Billy. « Je vais quitter Phoenix. »
Janvier 2010, admission.
« Statut social ? C’est quoi cette shit ? » Je fixais l’écran de l’ordinateur depuis trois heures, essayant de compléter correctement une demande d’admission en Arts et Lettres pour l’université du Texas. De Phoenix (Arizona) à Richardson (Texas) : 1077 kilomètres. À 1077 kilomètres d’ici, ma nouvelle vie m’attendait... « Marié. » affirme ma mère. « Divorcé » complète mon père. Je tourne légèrement la tête vers la droite, là où mes parents m’observaient, amusés. « Ha-Ha-Ha. ». Ce n’est que cinq heures plus tard que j’appuie sur « envoyé la demande. » J'avais 23 ans et je venais d'envoyer une demande universitaire, c'est le vieux Billy qui devait rire, tranquillement assis sur un nuage, grattant sa guitare.
Septembre 2010, Richardson, Université du Texas.
« Hey beau brun, je peux t’aider à trouver tes repères ? » Je lève les sourcils, intrigué par la Barbie siliconé qui me faisait face. C’était donc ça l’université ? « Non. » Je la dépasse, la guitare du vieux Billy dans une main et une boite de carton dans l’autre. Quelques heures plus tôt, j’avais passé les lignes du Texas dans mon pick-up rouge, un demi-sourire aux lèvres, presque, je dis bien presque, enthousiaste face à cette nouvelle aventure, et là, Barbie avait gâché l’effet. Sympa, j’allais me souvenir d’elle. Ça ressemblait à ça 1077 kilomètres. Pas si impressionnant en fait. […] Premier soir à Richardson, je déambule dans les rues jusqu’à tomber sur ça : The Paris. Rien à voir avec le bar de mon père, mais l’ambiance m’attire aussitôt, j’ouvre la porte et y entre. C’était rétro, comme on n'en faisait plus. Je m’assois au bar, fixant la scène où se produisait un groupe plutôt minable, dans le genre quarante couches de crayon noir sous les yeux. Je lève le sourcil, alors que le barman s’approche de moi. « Plutôt nulle hein ? Notre band fétiche nous a lâché. » Je fixe le mec. « Vous cherchez quelqu’un de bon ? »
Aujourd’hui, 2011, Richardson, deuxième année.
Les études, mon job de musicien, des nouvelles chansons, j’ai même développé une petite passion pour la littérature. C’est le prof’ qui m’avait fait lire Roméo et Juliette qui serait heureux. Old Billy, j’espère que t’es fier de ton « gamin ». Assis sur mon lit, je gratte tranquillement les airs d’une vieille comptine que ma mère me faisait au piano plus jeune. C’était ça 1077 kilomètres et 365 jours de passés…
me and myself PSEUDO ღ Twinz, Sweet-Jenny, Jen', Maman Gt, Secrétaire, Boucle d'or & Châtaigne. AGE ღ 20 ans dans à peu près 27 heures xD LE CODE DU REGLEMENT ღ QUE PENSES-TU DU FORUM ? ღ Je déteste, of course, c'est pour ça que je me suis inscrite. DAH, c'est tout beau tout joli tout chou (a) SUGGESTION ? ღ Hum, maintenant que je suis là, tout est parfait ! EXEMPLE DE RP ღ - Spoiler:
Complexe troponine, actine, myofibrilles, ce que je pouvais détester la contraction des muscles à cet instant précis. J’étudiais depuis près de trois heures et j’avais la drôle d’envie de me jeter en bas d’un pont. Une envie qui me prenait assez souvent ces derniers temps. Je me laisse tomber sur mon lit, ma tête heurtant mon oreiller. Pourquoi est-ce que j’étais donc en train de réviser un truc que je connaissais par cœur depuis belle lurette ? Pourquoi n’étais-je pas au salon, avec les filles, en train de regarder un film, manger une compote de pommes ou à l’extérieur ? C’était encore la faute de ma conscience. Damnée soit ce truc au fond de nous. Sauf que dans mon cas, elle n’était pas vraiment au fond de moi…Je passe mes deux mains sur mon visage. Foutue foutue foutue foutue Georgia’s Queen de pacotille. Pourquoi ses mots m’atteignaient en fait ? Pourquoi je n’étais pas la bonne vieille Stacey qui n’est jamais atteinte par l’opinion des autres. La bonne vieille Stacey qui a peur des hommes et qui s’en tient loin. Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ! Se torturer soi-même est décidément très à la mode ces derniers temps. [...] Surtout quand on sait comment ces deux là se regardent ! [...] la blondinette hésite entre le bien et le mal. Le mal, c’est tellement mieux. [...] GRRRRRRRRRR. Vive la mémoire photographique qui se souvient de chaque mot écrit dans cette fichue top List ! Et c’est quoi cette fichue vibration d’abord ? Mon téléphone ! « Merde, il est où ». Je me replace en position assise et je soulève chaque livre, chaque feuille, tentant de mettre la main dessus. MAIS MERDE. Pourquoi est-ce que j’avais autant de papiers étalés MERDE MERDE MERDE. Non, tout allait bien, j’étais d’excellente humeur et non, je ne me torturais pas DU TOUT l’esprit. Je soupire longuement abandonnant l’idée de trouver mon portable, lorsque je sens de nouveau une vibration…dans ma poche de jeans. BRAVO STACEY ! Je me tape le front, un peu trop vigoureusement et je retire mon téléphone de ma poche. « KEVINNNNNNNN ? » What the fuck. Pardonnez mon écart de langage. Je clique sur la petite enveloppe et le message s’affiche. Salut Stacey, jsp que t'as pas changer de numéro depuis le temps.. Bon jsp que tu vas bien mais si je t'envoie un message c'est parce que Jaz à eu un problème. Il est tombé d'un pont accidentellement et il est super mal.. Ca le déprime encore plus, il est même sympa avec moi donc c'est pour te dire dans quel état de détresse il est.. Quoi qu'il en soit je suis avec lui à l'hosto mais je pense qu'il a besoin de ces amis proches et je sais pas trop pourquoi mais j'ai pensé que t'étais vraiment la personne avec qui il voudrait être. Donc.. jsp que tu vas pouvoir venir très rapidement. Je t'attend à l'hôpital. Bisous. (PS : c'est Kevin au cas où t'aurais pas mon numéro.)
« UN PONT ! » C’est une blague, quelqu’un se trouvait dans mon esprit cinq minutes plus tôt et ce quelqu’un avait décidé de me faire une mauvaise blague, une très mauvaise blague. Mon cœur venait de manquer à peu près huit battements. Je relis le message une fois, puis deux fois et même une troisième fois. Je me pince, aucun réveil. C’était vrai. Black out total de mon cerveau. De un, on ne tombait pas accidentellement d’un pont, de deux…On ne tombait pas accidentellement d’un pont et de trois…On ne tombait pas accidentellement d’un pont. On dormait sous un pont, on faisait du Bonji jumping d’un pont, on construisait un pont, on filmait une mauvaise comédie romantique d’un pont, mais on ne tombait pas accidentellement d’un pont. Autant être honnête, c’était franchement étrange comme histoire et c’était d’autant plus étrange que Kevin soit à l’hôpital avec Jaz. Sauf que je n’avais pas besoin de beaucoup de réflexion pour prendre ma décision : bien sure que j’allais y aller, HÉ HO, j’ai encore un cœur et je m’en fiche de ce que peuvent penser les gens, voleuse, salope, piqueuse ou je ne sais trop, on parlait ici de quelqu’un qui avait besoin de moi pour je ne sais trop quelle raison, mais si Kevin le disait, c’était sans doute vrai. Je réponds aussi vite que je le peux au jeune homme. Hey Kevin...C'est Stacey...T'as bel et bien réussi à me rejoindre. Je suis à la confrérie là...J'arrive le plus vite possible...Je sais pas ce que je peux dire...Je vais être la sous peu...Merci...De m'avoir prévenu ! J'arrive ! Et hop, je saute de mon lit, j’enfile une chemise à carreaux qui trainait sur le sol de ma chambre par-dessus la camisole que je portais et je descends à toute vitesse l’escalier principal, puis, j’arrive au salon. « Quelqu’un peut m’amener à l’hôpital s’il vous plaît ? » Personne n’ose me questionner, heureusement pour moi, pas envie qu’on me juge encore. Brittany se lève aussitôt et elle attrape ses clés…
URGENCES. C’était la première fois que je passais l’insigne pour venir voir un…patient. Je les soignais habituellement et je détestais être en stage dans cette section, parce que c’est ici qu’il arrivait les trucs qu’on détestait. Je marche, sans trop savoir où aller, bien que je connaisse les lieux par cœur. J’arrête une infirmière « Madame, avez-vous vu un jeune homme sur les nerfs, probablement en train d’engueuler un médecin ? » Bah quoi…On parlait ici de Kevin Evans après tout. L’infirmière me pointe un couloir plus loin où je vois justement Kevin faire…Faire ce qu’il sait si bien : le mec bizarre. Je croise mes bras sur ma poitrine et j’avance vers ce dernier d’un pas moyennement assuré. Je me plante devant lui et j’attends qu’il me parle, parce que oui, j’avais la gorge nouée alors hein ! « Stacey ! » Je tente un demi-sourire « Kevin. » Il met ses mains dans ses poches et reprend la parole, je rêvais ou bien il était mouillé ? « Il est.. dans la chambre 2356. Il peut pas parler, enfin je crois, il est super faible, et ah oui il a une tête un peu bizarre, mais je crois qu'il a besoin de toi.. T'es la première personne que j'ai contacté, il est super mal, faut que tu sois là pour lui. » Trop d’informations en même temps. Je tente de trouver le calme, parce qu’il fallait que je sois calme. C’était une situation qui nécessitait que je sois calme. Non, je n’avais pas du tout l’impression de virer folle, merci. D’une toute petite voix je réussis à prononcer quelques mots « T’es mouillé ? T’es blessé ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Son état est stable ? C’est toi qui l’a…sauvé ? Tu crois vraiment qu’il…veut me voir ? » J’avais débité le tout à une vitesse un peu trop folle. Respire, respire, respire. J’étais légèrement insécure (non pour vrai!). Au fond, qu'est-ce qui faisait croire qu'il voulait me voir, moi ? Et s'il avait envie de...me cracher à la figure ! Non, mais, peut-être qu'il voulait voir Lillian...Beverly...Enzo...Quelqu'un qui ne lui attire pas des problèmes...Et si...Respiration. Respiration. La seule information qui ne voulait pas arrêter de clignoter dans mon esprit était la suivante : on ne tombait pas accidentellement d’un pont ! Kevin posa une main dans mon dos et me poussa légèrement pour que je commence à marcher, robotiquement je fais quelques pas, réfléchissant aux mots que j’allais dire. J’étais douée dans ces situations, j’étais supposée être douée. Je ne sais trop comment, mais je me retrouve devant une porte ouverte et une légère pression me fait passer le cadre de porte, Kevin, à moins qu’une troisième main ne me soit apparue dans les dix dernières secondes.
J’observe le lit, stoïque…Jaz. Il était salement amoché. Il fixait un point invisible dans l’autre direction, heureusement, parce qu’à l’instant ma tête devait faire encore plus peur que la sienne. Je prends une bonne grande respiration, retrouvant mon instinct habituel : il avait besoin de moi avait dit Kevin et bien soit, j’allais être là, j’étais là. Je m’avance doucement jusqu’au lit et j’empoigne la main du jeune homme, je ne pourrais dire si c’était sa main qui était glacée ou bien la mienne. Le contact lui fait tourner la tête, je souris doucement, comme si tout allait bien (effort quand tu nous tiens). « Jaz ». Pour la voix rassurante, c'était raté, j'avais la drôle d'impression qu'elle s'était cassée. Je n'allais pas pleurer (il ne le fallait pas), mais le voir ainsi, c'était un choc, ses yeux...Habituellement pétillants de malice étaient, faibles, si faibles que mon estomac en était retourné. J'exerce une légère pression sur sa main, toujours en fixant ce regard...éteint.
Dernière édition par Shane Rodgers le Dim 4 Déc - 4:55, édité 9 fois |
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