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 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane

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C. Andréa Williams
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C. Andréa Williams
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MessageSujet: « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane   « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Icon_minitimeLun 5 Déc - 0:06

Shane & Loreley

« A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! »

« A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane GRIM.442894.3.0 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Emma_stone_in_zombieland_3 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Garrett_0011 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Tumblr_lpiot25vfq1qfhivao1_100 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Garrett_hedlund_in_tron_legacy_35 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Emma_stone_in_zombieland_74

Bad Reputation – Joan Jett



Vous êtes-vous déjà réveillé le matin avec l’envie de tout casser dans votre chambre, votre studio, votre maison, bref, dans l’endroit où vous êtes ? Moi, ça m’arrivait assez souvent en fait pour ne rien vous cacher… Plus souvent d’ailleurs que je ne voulais bien l’admettre. Ce matin-là, c’était un autre de ces matins « j’ai envie de tout péter autour de moi ». Lorsque j’avais ouvert les yeux, tout avait commencé à aller de travers. Saleté de lundi ! A croire que j’étais comme Garfield… Je déteste les lundis ! D’abord : mon réveil n’avait pas sonné, ce qui faisait que j’avais dormi jusqu’à neuf heures alors que j’avais cours à neuf heures… Deux heures d’amphi loupées, youpi, c’était le bonheur ! Ensuite, l’eau chaude s’était brusquement coupée alors que je me lavais les cheveux : Meweene avait encore vidé le ballon ! Saleté de coloc’ de mon cœur ! (oui, malgré tout, j’l’aimais la blondasse !) J’avais dû finir à l’eau froide. « Bonjour, vous venez d’atterrir au Moyen-Âge… » Et pour couronner le tout : je n’avais pas réussi à mettre la main sur mon jean préféré. Quand je vous disais que tout allait de travers, même à peine réveillée ! Poussant un cri de rage, j’envoyais balader à l’autre bout de la pièce ma balle anti-stress : oui, il faut croire que je n’avais pas compris le fonctionnement de ces balles qu’on soit serer de toutes ses forces dans notre main, pour extérioriser la colère qu’on a en soit… Non non, je trouvais plus amusant de la balancer à l’autre bout de la pièce. Et puis, le rendu était le même de toute façon, je me calmais rapidement. J’attrapais un jean, un débardeur et une chemisier, et enfilais le tout, avant de sauter dans mes bottines, et de mettre mon sac de cours sur mon épaule, donnant un coup de volume à ma chevelure (Raiponce, Raiponce, lance-moi ta chevelure !) en claquant la porte derrière moi. ET MERDE ! J’avais oublié mes clefs à l’intérieur… WUNDERFUL ! Il me faudrait donc attendre le retour de ma chère et tendre colocataire pour retourner chez moi. Peut-on faire plus pourri comme journée ?
Je me rendis à mon autre cours de la matinée en traînant des pieds, puisque de toute façon, j’étais bien trop en avance. Une heure et quelques à patienter…. Kill me now ! Au lieu de réviser comme un élève intelligent l’aurait fait, j’avais préféré opter pour l’option : je traîne sur FB et sur Twitter en attendant que le cours commence. Une heure et demi de torture mathématiques (bon non, d’accord, c’est faux, j’adorais les maths !) plus tard, je pouvais enfin être libre… d’aller à la cafétéria ! Mon ventre dictait ma conduite la plupart du temps : il grognait ? Vite, vite, il fallait le nourrir ! (et le premier qui dit que je suis un estomac sur patte, et bah il aura affaire à moi !) Et à ce stade là, ce n’était même plus des grognements ! Mon estomac réclamait sa dose, comme les drogués réclament leur came… Et il valait mieux qu’aucun obstacle ne se trouve en travers de mon chemin, sinon, ça risquait de mal se passer. De très, très, très mal se passer. Remettant mon sac en place sur mon épaule, je sortis de la salle de cours la première, poussant presque les élèves pour m’échapper. Je pris directement la direction de la cafétéria : il était aux alentours de 12heures trente, treize heures… Soit l’heure à laquelle l’endroit est généralement bondé… Ça risquait de faire des étincelles… Sur le chemin qui me menait vers la salvation, un abrutit de crétin de débile de footballeurs (si vous n’avez pas encore compris que je ne porte pas ces tas de muscles sans cervelle dans mon cœur…) cru amusant de m’adresser une remarque des plus déplacées alors que je passais devant lui… « Eh Williams ! J’te rejoins toujours dans ta chambre ce soir ? » Je serai le poing. Une demi-seconde… Un trois-quart de seconde…

« Oh non chéri, désolée, ce soir j’me tape ton ex ! Tu sais, le grand brun super musclé avec qui tu ADOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORES prendre tes douches communes ! »

Son visage verdit, blanchi, avant de rougir de colère, mais j’étais déjà loin. Pas d’humeur à me battre aujourd’hui : je n’avais aucune envie de finir au commissariat pour tentative d’homicide, volontaire ou non ! Et encore moins envie d’être envoyée devant le doyen pour « problèmes de comportement ». Quand votre avenir dépend de vos résultats scolaire et de votre attitude en société, vous avez tendance à ne pas faire trop de vague… ou tout du moins à ne pas vous faire repérer faisant trop de vagues…
Comme je m’y attendais, la cafétéria est pleine de monde. Je tente de repérer la file la plus courte… Bon, tant pis, c’est la file des sandwichs… J’en prendrais deux plus un cookie, ça calmera ma faim, au moins jusqu’à ce soir ! Moi qui rêvais d’un plat chaud… Je me place juste derrière un dos masculin et croise les bras… Une seconde… deux secondes… trois secondes… OH FUCK ! C’est pas possible d’être aussi lent ! Je suis face à une colonie d’escargot ou quoi ?! Ils ne connaissent pas la signification de « service rapide » ? Je trépigne quelques instants de plus… et finis par craquer.

« Excuse-moi je suis pressée ! »

Le dos devant moi se retourne, et un visage (toujours aussi masculin que le dos) me dévisage comme si je venais de lui parler martien. Allô ! Non mais… Il ne comprenait donc pas que c’était une façon polie de lui dire de dégager ? En revanche, le type devant semble l’avoir compris, puisqu’il recule, afin de ma laisser le passage. « Mec c’est Loreley » l’entendis-je murmurer. Je fronce les sourcils, à la recherche de son visage : s’il flippait comme ça rien que parce que « j’étais Loreley », c’est que forcément, je l’avais croisé quelque part, et avais passé mes nerfs sur lui… « Mec, je suis Shane. » La réponse de « dos masculin alias Shane » me fit tout bonnement éclater de rire, me redonnant soudain le sourire : une sorte de rayon de soleil humouristique en cette journée des plus pourraves. Sagement, je vins me remettre derrière « Shane », mon ventre ne cessant cependant pas de gargouiller pour autant. « T’es qui pour faire aussi peur ? » Je penche la tête pour tenter de croiser le regard de flipette première du nom, qui fixe soigneusement ses chaussures, et reporte mon attention sur « Shane », haussant les épaules.

« Loreley… »

Oui, j’ai le prénom d’une sirène tueuse, et alors ?
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MessageSujet: Re: « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane   « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Icon_minitimeJeu 8 Déc - 22:35


Le musicien & la sirène

« Oh, looking like another Bob Marley day »
« A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane 111208112743379076



« Tu me files tes notes du cours passés, j’étais…malade ? » Je lève ma tête endormie vers une petite brunette. Mes sourcils se rejoignent l’air de dire : je ressemble à quelqu’un d’assidu peut-être ? Je baille nonchalamment, lui pointant les pages blanches de mon cahier à spirales. Ses yeux s’humidifient aussitôt et son teint devient cramoisi. HÉ HO, c’est un cours sur l’art du dessin machin machin truc, pas besoin de pleurer. La brunette reste plantée là, sans que je n’en comprenne le sens. Et pourquoi est-ce qu’elle rougissait comme ça en fixant la place à côté de moi ? Bon, allez, un petit geste de bonté. « Tu peux t’assoir ici…si tu veux.» Énorme sourire de la part de la brunette qui se jette immédiatement sur la chaise. Voilà, je venais de me faire une compagne de cours, peut-être que le professeur paraîtrait moins chiant, parce que franchement son cours me donnait la nausée. Je fixe toujours la petite brunette « Je crois qu’on voit le maniement du fusain aujourd’hui » Ma voix avait sans doute paru monotone ou blasée, comme souvent, puisque la jeune femme émet un léger rire, sortant trois cahiers, de trois couleurs différentes ainsi qu’une panoplie de crayons, fusains et tout plein de machins qui auraient normalement dû se trouver sur ma place de travail…Pourtant, lorsque l’on baissait les yeux, tout ce qu’on voyait c’était un cahier aux pages blanches…Je m’étais levé en retard, alors bon… « Je te prête touuuuuut ce dont tu as besoin ! » Petit sourire en coin. « Trop gentil. »

L’heure de libération arrive tardivement, très tardivement. Entre le prof barjo et la brunette un peu trop sympathique, mon état d’esprit vaporeux avait eu de la difficulté à s’adapter. Les gens étaient si peu accommodants. C’est moi qui avais dormi tout juste quelques heures et eux, ils se voyaient obligés de me tendre fusain après fusain et de me faire faire ligne après ligne. Et on dit que les cours de deuxième année sont plus difficiles que ceux de première ? Prenez un morceau de charbon, puis une feuille, tracer une ligne, bravo vous pouvez maintenant être diplômé en dessin. C’est le vieux Bobby qui serait heureux de voir à quel point je suis en train de devenir un artiste accompli. Encore une preuve que tout ce qui a de bon dans ce monde, c’est la musique. La musique et la nourriture. Mon ventre criait famine, c’est que ça demandait une dépense gigantesque d’énergie que de tracer des lignes, croyez-moi. Je prends donc la direction de la cafétéria, logique, je sais.

Bienvenue dans la plus grande file du monde entier : celle de la cafétéria. Ces ingénieurs, ils avaient oublié le concept d’efficience quand ils avaient construit cette baraque. Je balance mon poids d’une jambe à l'autre, m’imaginant mordre dans un délicieux sandwich lorsque tout à coup POP. Quelqu’un venait de crever ma bulle. Les gens n’ont plus aucun respect. « Excuse-moi je suis pressée ! » Oui ? Et alors ? Je lève la tête. Une nana rousse. Ça faisait quoi à ma vie qu’elle soit pressée au juste ? La file à la cafétéria, c’était pour tout le monde, même les gens pressés. Elle croyait peut-être que sa faim était plus importante que la mienne ? Elle se la jouait enfant martyre ? Dommage, ça ne fonctionnait pas avec moi. Je me contente de la regarder bizarrement, me demandant d’où elle pouvait bien sortir une réplique pareille. Les femmes, un mystère pour l’homme. Le mec en avant de moi se tasse alors pour lui laisser sa place. Je lève le sourcil, il était soumis ou quoi ? Il chuchote « Mec, c’est Loreley » Je le regarde une seconde et je prends à mon tour la parole. « Mec, je suis Shane ». Voilà, maintenant que nos vies étaient changées à jamais, est-ce que je pouvais retourner à la contemplation de mes pieds ? La rousse laisse échapper un rire. C’est déjà ça, elle était pas complètement tarée et se place finalement derrière moi, laissant l’autre soumis reprendre sa place, presque apeuré. À voir sa tronche, il devait avoir fait quelque chose à cette roussinette. On ne touche pas aux rousses, c'est connu. Je fixe la donzelle. « T’es qui pour faire aussi peur ? » Elle penche la tête, tentant de reconnaître le barjo soumis, je suppose, et finit par hausser les épaules « Loreley » J’esquisse un mince sourire.Ouais. Merci, je ne suis pas sénile, j’avais capté. « Ça, j’avais cru le comprendre. » La file avance, je fais donc deux pas vers mon but , c’est-à-dire le comptoir de sandwich, vivement que ça soit mon tour. J’avais faim, je l’avais dit ? « À en voir la réaction que tu as suscité, je suppose que tu ressembles plus à la sirène qu’au rocher. » Je baisse les yeux vers la chevelure rousse, demeurant calme par cette journée ennuyante. « À moins que ce ne soit l’appel des sandwichs qui te rends dans cet état. » Mon ton sérieux est à peine sarcastique, je n’avais pas l’énergie nécessaire pour user de trop de sarcasme. Je réfléchis à ma seconde hypothèse. Qui sait, peut-être qu’elle était reconnue pour être violente lorsqu’elle a faim et que tout le monde savait que lorsque Loreley arrivait, on la laissait choisir son sandwich favoris. Ou pas.
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MessageSujet: Re: « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane   « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Icon_minitimeLun 12 Déc - 20:11

Shane & Loreley

« A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! »

« A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane GRIM.442894.3.0 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Emma_stone_in_zombieland_3 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Garrett_0011 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Tumblr_lpiot25vfq1qfhivao1_100 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Garrett_hedlund_in_tron_legacy_35 « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Emma_stone_in_zombieland_74

Bad Reputation – Joan Jett



    Mal lunée, affamée, exaspérée par cet abrutit aux remarques désagréables, on peut dire qu’aujourd’hui, je n’suis pas spécialement de bonne humeur, et qu’il vaut mieux donc éviter de m’énerver plus encore que je n’le suis déjà. Fichue file d’attente. Les gens ne peuvent pas manger à une autre heure ? Sérieux ? « Excuse-moi je suis pressée ! ». Eh, comme on dit, qui ne tente rien n’a rien… Sauf que visiblement, l’ahurit (non, ce n’est pas méchant, c’est juste que j’ai faim…) devant moi, avec sa tête de « je viens de tomber du lit je ne sais pas où je suis pourquoi est-ce que je porte ces fringues-là ? » , ne comprend pas que ça veut dire : Excuse-moi, il faut que tu te pousses, sinon, je risque de t’arracher les bras pour m’en nourrir. « Mec c’est Loreley. » THANKS GOD ! Enfin quelqu’un qui a quelque chose dans la cervelle. Je me fiche pas mal de savoir ce que j’ai pu lui faire pour qu’il s’écrase ainsi comme… un pauvre froussard qu’il est devant moi, tout ce qui m’intéresse, c’est le fait qu’il s’écarte. Bien, au tour du beau gosse dans les nuages d’agir de même, et je pourrais aller terroriser les autres personnes pour passer tout de suite. « Mec, je suis Shane. » Un mince sourire vient élargir mes lèvres cerise, et je secoue ma crinière rousse, amusée. Bon, au moins, il a de l’humour, ça me changera de tous ces abrutit. Je me glisse derrière « Shane-le-lunatique-plutôt-canon », qui se retourne vers moi, posant son regard sur mon visage. «T’es qui pour faire aussi peur ? » Ah, c’est une bonne question ça. Un petit sourire (encore un ! Décidemment, à croire qu’il allait me mettre de bonne humeur celui-ci !) adoucit mes traits. S’il n’a pas réagi en voyant mon visage ou en entendant mon nom, ça veut peut-être dire qu’il est nouveau ici et absolument pas au courant des rumeurs qui circulent à mon sujet. A croire que les miracles existent finalement. « Loreley ». Non ? Vous croyez ? On ne s’en serait pas douté ! C’est d’ailleurs ce qu’il me signale en lançant un « Ça, j’avais cru le comprendre » qui a une fâcheuse tendance à avoir l’air impertinent. Eh oh ! L’ironie, c’est mon domaine ! La blondasse qui venait de passer trois heures à hésiter sur un sandwich (« Ooooooh my god ! Poulet ou jambooooon ? Je prend quoooooi ? Vous mettez de la mayonnaise dans vos sandwichs ? Non parce que vous voyez, faut que je surveille ma liiiiiigne si je veux rester belle (HUM) et mince (squelettique serait plus exact…) ! Mmm… Je n’sais paaaaaaaaaas ! Le choix est teeeeellement dur !! » : De toute façon, tu iras le revomir dans deux minutes, alors OSEF de celui que tu prends ! Choisis, y a des gens qui ont vraiment faim !) a enfin fait son choix, et la file avance donc, nous forçant tous à faire deux pas (ou un, ou trois, selon la taille de nos jambes) en avant, nous rapprochant du Saint Graal. « A en voir la réaction que tu as suscité, je suppose que tu ressembles plus à la sirène qu’au rocher. » Je lui adresse un regard surpris, avant d’hocher la tête, visiblement ravie.

    « Incroyable. Il existe une personne sur le sol américain, et qui ne passe pas sa vie dans les livres de poésie française ou de légendes germaniques, qui connaisse Loreleï ? »

    Je hausse un sourcil, croisant les bras sur ma poitrine, méfiante…

    « Ah moins que tu ne fasses partit de ces étudiants bizarre qui étudient la poésie française et les légendes germaniques… »

    Bah quoi ? Il fallait être fou pour étudier ça… Enfin… Je disais ça, mais la personne que j’aimais le plus au monde était professeur de littérature française à l’université d’Harvard… C’est sans aucun doute pour ça d’ailleurs que je hais cette matière, à cause de tout ce qui est arrivé à cette personne… Cette personne qui est, ou plutôt était, mon père… « A moins que ce ne soit l’appel des sandwichs qui te rends dans cet état. » Je laisse échapper un petit rire, hochant la tête, posant mes deux mains sur mon ventre tordu de douleur causée par la faim.

    « On va dire que le fait que j’ai faim n’arrange pas ma mauvaise humeur habituelle… »

    Je viens faire claquer mes dents blanches parfaitement alignés sous son nez, le regard pétillant.

    « Mais sinon, oui, c’est vrai que mon passe-temps favori est de me balader en haut des falaises pour chanter, attirer les pauvres marins, et les faire se noyer… Ou bien leur sauter dessus pour les attirer dans ma caverne et les dévorer ! »

    Ouais, j’étais une meurtrière en série, comme cette pauvre cruche de Loreleï, trop belle trop bonne trop conne, qui passait sa vie à traîner en haut d’une falaise, ou qui vivait dans un gros rocher, je n’avais jamais compris pourquoi il existait quinze versions d’une même histoire, et qui avait fait échouer un bateau, et puis qui s’était fait condamner pour je n’sais plus trop quelle raison (il faudrait peut-être que je repense à lire cette histoire). Sauf que j’étais rousse à tendance brune alors qu’elle était blonde. Bah ouais, logique, une blonde, c’était obligé !
    La file avance encore, soudainement beaucoup plus rapidement, maintenant qu’il n’y a quasiment plus que des hommes (si on peut parler d’homme…) dans la queue (sans sous-entendu…). C’est bien connu, les hommes ne tergiversent pas : je prends, je paye, et BAM ! Pas de chichi. Sans doute parce qu’ils n’ont pas l’intelligence de tergiverser, de s’interroger. Voilà pourquoi ils sont si nuls en philosophie…

    « Mais ne va pas croire que je suis tout le temps de mauvaise humeur. Ça m’arrive de sourire. Quand je vois quelqu’un se casser la figure par exemple ! »

    Un sourire sadique vient flotter sur mes lèvres et, songeuse, j’imagine cette pauvre idiote de pompom girl, qui se croit tout permit car elle est la « Queen » (des bitchs ouais !) de l’Université (bonjour la monarchie ! Et HOP, retour à l’Amérique du XVIII° siècle, quand nous étions encore commandés par l’Angleterre ! C’est le père Washington qui doit se retourner dans sa tombe en voyant ça !), glisser sur une peau de banane. Un gag vieux comme le monde, mais si jouissif, surtout quand c’est quelqu’un qu’on déteste qui tombe… La voix de Shane me tire de mes douces pensées, et je secoue doucement la tête.

    « Huuum, pardon, tu disais ? J’étais plongée dans mes… pensées… »

    Pensées, pensées… rêves sadiques oui !

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MessageSujet: Re: « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane   « A croire que les lunatiques sont plus cools que les gens normaux ! » | Shane Icon_minitimeJeu 22 Déc - 15:27


Le musicien & la sirène

« Oh, looking like another Bob Marley day »
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« Incroyable. Il existe une personne sur le sol américain, et qui ne passe pas sa vie dans les livres de poésie française ou de légendes germaniques, qui connaisse Loreleï ? » Mouais. C’est que…Je suis cultivé mine de rien. D’ailleurs, ça devait être le même prof. qui m’avait farci Roméo et Juliette qui m’avait fait découvrir cette sirène enchantée. Je vous jure, à l’époque, cette dame, elle adorait faire souffrir les élèves de 15 ans. Je me contente de hocher la tête une fois, non pas deux, ça me demanderait beaucoup trop d’énergie. « Ah moins que tu ne fasses partit de ces étudiants bizarre qui étudient la poésie française et les légendes germaniques… » Un petit rire s’échappe de ma bouche, bien oui, elle venait de découvrir mon sombre secret, maligne celle-là ! « Ouais. Habituellement, j’en mange même pour déjeuné, mais ma réserve était à sec, alors j’ai dû délaisser l’idée de la poésie et venir me chercher un sandwich ! ». Comme je l’ai déjà mentionné, ma vie est extrêmement triste, une âme perdue en peine jetée dans un monde cruel qui n’a pour seule idée que de…dévorer des sandwiches ! Ouais. Non. Je n’étais pas reconnu pour mon côté romantique, même quand je chantais je n’étais pas romantique, alors bon. Je fais alors part à la jeune dame de ma deuxième hypothèse, soit que c’était l’appel de la nourriture qui la rendait dans cet état. N’oublions pas que les femmes sont régies par des hormones assez spéciales, j’ai nommé l’œstrogène et la progestérone. On ne sait jamais ce que ça peut leur faire ces petites bêtes là !

« On va dire que le fait que j’ai faim n’arrange pas ma mauvaise humeur habituelle… » Mauvaise humeur habituelle, rien que ça. J’ai de la chance qu’elle ne m'ait pas encore dévoré tout crue alors. Je la dévisage quelques secondes pour en venir à la conclusion que passer sa vie de mauvaise humeur, c’était plutôt ennuyant. Oui, encore plus ennuyant que ma vie d’âme solitaire dans un monde cruel. « T’as essayé la bonne humeur, il paraît que c’est bien, je ne sais pas, j’ai jamais essayé. » Un deuxième petit sourire pointe le bout de son nez sur le coin de mes lèvres et je hausse les épaules, après tout, elle faisait bien ce qu’elle voulait, tant qu’elle ne me piquait pas mon sandwich et qu’elle faisait sagement la file, tout allait bien dans le pire des mondes cruels. « Mais sinon, oui, c’est vrai que mon passe-temps favori est de me balader en haut des falaises pour chanter, attirer les pauvres marins, et les faire se noyer… Ou bien leur sauter dessus pour les attirer dans ma caverne et les dévorer ! » Je plisse les yeux en pointant un index style cow-boy des temps modernes vers la rousse et je déclare : « Je le savais ! ».

« Mais ne va pas croire que je suis tout le temps de mauvaise humeur. Ça m’arrive de sourire. Quand je vois quelqu’un se casser la figure par exemple ! » Okayyyy cette femme était décidément quelqu’un d’assez spécial. « Sympathique ta vie!» Quoi ? Je n’allais pas non plus gaspiller trop de salive à discuter, j’avais faim, mes neurones avaient besoin de glucose, ce n’était pas ma faute. D’ailleurs, je commençais à me dire que j’allais actionner les foutus ingénieurs de cette cafétéria tellement c’était mal pensé ! « Huuum, pardon, tu disais ? J’étais plongée dans mes… pensées… » Ah, une nana comme les autres au fond, elle n’écoute rien de ce que l’on peut dire. Les femmes et leur idées de grandeur, elles devraient arrêter de trop penser, c’est mauvais pour leur teint, ou pour leur statut…Ou peut-être que c’est bon en fait. Je me demande ça ressemblerait à quoi un monde gouverné par les femmes : des reines Elizabeth un peu partout, sauf qu’elles prendraient des décisions…Intéressant, il y aurait sans doute des montées de guerres à chaque fois qu’elles seraient dans leur SPM. Il y aurait aussi beaucoup de compassion envers les petits enfants Africains (œstrogène, rappelons-le). Non, un monde gouverné par les femmes, non, non… « Je disais Sympa-thi-que ta vi-eeee. » Je repose mon regard sur la file et là, c’est l’apogée, le plus beau moment de ma vie, l’extase, le 7e ciel, dieu lui-même : je peux choisir mon sandwich. J’en pige un au hasard, empoigne un breuvage et un dessert au hasard et tend la monnaie exacte à la caissière. Merci, bonne après-midi ! Je me dirige donc vers une table vide, la rousse sur mes talons, peut-être qu’elle n’avait pas fini de m’expliquer la théorie de sa vie, ou peut-être qu’elle cherchait tout simplement elle aussi une table vide, ce qui n’est pas vraiment évident à cette heure de la journée, je dois l’avouer. Quelques coups de coude ici, quelques enjambées par là, une chaise tirée. « Alléluia ! » Je me laisse tomber sur ma chaise et pose mon butin, source de glucose pour mes neurones, sur la table. Sans aucun regard pour la rousse sirène vengeresse assis devant moi, je déballe mon sandwich et y mord fermement. Une fois ma bouchée avalée je lève le regard vers la jeune dame qui a fait de même. « Tu sais, tu viens d’utiliser ma tactique de coups de coude pour te trouver une place, je pourrais te demander un pourboire pour ça. » Mon ton était toujours aussi sérieux et mon visage impassible, au moins, la brunette de mon cours ne m’avait pas suivi jusqu’ici. Si elle débarquait, je demanderais à Sirène tueuse d’agir. Ouais, c’était un plan parfait ça.
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